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Vivre tue
Andres Caicedo   Que viva la musica !
10/18 2013 /  7.50 € - 49.13 ffr. / 264 pages
ISBN : 978-2264060181
FORMAT : 11,0 cm × 17,8 cm

Première publication française en août 2012 (Belfond)

Bernard Cohen (Traducteur)

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Maria vit en Colombie, à Cali, dans un quartier huppé qu’elle quitte un jour, entraînée par un groupe d’étudiants marxistes, pour se lancer dans l’assouvissement de son amour pour la danse en descendant toujours plus au sud, là où les populations sont moins favorisées et où la musique, la salsa surtout, tient une plus grande place.

Autour de cette trame, Caicedo brode d’une façon délirante une vie outrepassée, vertigineuse, syncopée, à peine imaginable, écrite à la première personne, mettant en scène une jeune femme, aux discours, réflexions et comportements vraiment masculins. D’une plume hallucinée et excessive, il remplit 260 pages dépourvues de dialogues et de chapitres, enchaînant les idées et les actions sans transition aucune, dans le but sans doute de rendre compte des débordements de la vie de Maria : une suite de violence, de rejets, d’insultes, d’alcool, de meurtres, de prostitution définitive et surtout de drogue. Les injections sont détaillées avec une précision morbide, et les pensées induites, psychédéliques, rendent compte de l’efficacité des produits.

On aimerait, compte tenu du titre, mieux connaître la musique si belle de ce pays mais la passion de Maria pour la salsa se traduit par de l’outrance, une exagération des sens dans laquelle le sexe et l’agressivité le disputent à la haine. Au milieu de cette véhémence, dans le tourbillon de ces pensées mortifères et féroces, on trouve des lignes d’une poésie incongrue qui auraient mérité une meilleure mise en valeur, malgré le remarquable talent d’un traducteur de l’impossible.

Peu de temps après avoir écrit Que viva la musica !, Andrès Caicedo mettra fin à ses jours...


Dany Venayre
( Mis en ligne le 02/10/2013 )
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