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Si peu de mots...
Diego Zuñiga   Camanchaca
Christian Bourgois 2015 /  13 € - 85.15 ffr. / 124 pages
ISBN : 978-2-267-02730-3
FORMAT : 12,0 cm × 20,0 cm

Robert Amutio (Traducteur)
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Une lecture rapide et envoûtante, fulgurante en un mot, qui n'est pas vraiment un roman, plutôt une série de saynètes et d'impressions, autant de courts textes occupant le plupart du temps la moitié d'une page, parfois une entière, rarement deux.

Un jeune homme au centre, qu'enserre encore sa mue d'enfant, les cordons d'une famille décomposée. Entre le Chili et l'Argentine, la voiture du père trace la route, un père remarié avec une famille qui reste anonyme pour le narrateur. Pourquoi la route ? Pour des dents qui saignent, des dents à soigner, la visite au grand-père et le transbahutement des souvenirs, ceux sucrés de l'enfance, ceux amers de l'enfance, ceux floutés par les traumatismes, par les secrets de famille : un oncle mort, maman...

Le désert chilien donne son titre au roman, parce que le récit le traverse et s'y reflète : aride, sec, froid aussi. Les sentiments y sont bus dans l'instant, l'encre pompée par un buvard anthropophage, ce qui fait la séduction de l'écriture - qui plus est par un auteur de 23 ans - et sa limite aussi. Il y a un côté "nouveau roman" dans ce style blanc et blasé, dans l'évocation incrédule d'instants banals. Si ce n'est qu'une part du propos échappe à l’hyper-réalité, happé par une sorte de trou noir narratif, peut-être tout ce blanc laissé sur les pages, où le regard va se perdre, lâché par si peu de mots.

Camanchanca fascine et donne soif, le texte frustre donc aussi largement, court, elliptique, insuffisant. On attend de lire d'autres textes du jeune Diego Zúñiga.


Thomas Roman
( Mis en ligne le 01/05/2015 )
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