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Evasion ?
Ornela Vorpsi   Vert venin
Actes Sud 2007 /  13 € - 85.15 ffr. / 116 pages
ISBN : 2-7427-6549-2
FORMAT : 10,0cm x 19,0cm

Traduction de Nathalie Bauer.
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Albanaise, née en 1968 à Tirana, Ornella Vorspi a suivi des études de beaux arts à Milan puis à Paris, où elle vit depuis 1997. Le roman qui l’a fait connaître est Le pays où l’on ne meurt jamais (Actes Sud, 2004), récit de son enfance au temps d’Enver Hodja. Avec Vert venin, elle donne un texte court, scindé en paragraphes écrits à la première personne, récit émouvant des rêves de migrants, entre rêves et réalité, notes brèves et précises, flous poétiques. Tout un paysage intérieur se construit sous nos yeux.

La narratrice albanaise, malgré sa peur panique des avions, décide de rejoindre son ami de Sarajevo qui l’appelle au secours ; elle note ses impressions dans un récit déchiré, d’écorchée vive, écrit dans l’urgence. Elle dit la difficulté d’être albanaise, en Italie comme à Paris, la difficulté de tous les migrants, pauvres dans un pays riche, habitués à la pénurie, dans un pays prospère, l’incompréhension qui s’installe, les rêves inassouvis, confrontés à une réalité autre. Dans son voyage, elle redécouvre les Balkans et nous les fait voir d’un œil neuf ; elle y croise des inconnus qui le demeurent, y rencontre Aleksandar, revenu d’Allemagne et chauffeur de taxi à Sarajevo ; y retrouve Mirsad, l’ami qu’elle vient rejoindre, reclus volontaire, revenu malade de froid de l’immigration choisie et qui préfère s’enfermer à Sarajevo.

Elle dit la douleur de l’Albanie, marginale constante dans une Europe à laquelle elle n’appartient que peu, enfermée de l’intérieur, ignorée de l’extérieur. Quelle évasion possible ? Son père enfermé en prison et rêvant de Californie est-il plus libre qu’eux, comme avait coutume de le dire sa mère ? Un beau texte, poétique et mélancolique.


Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 26/01/2007 )
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