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Sans appel
Anna Politkovskaïa   Tchétchénie : le déshonneur russe
Gallimard - Folio Documents 2005 /  6.20 € - 40.61 ffr. / 315 pages
ISBN : 2-07-030551-1
FORMAT : 11x18 cm

Première édition : Buchet Chastel, Mai 2003.

Traduit par Galia Ackerman.

Préface d'André Glucksmann.

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Tchétchénie : le déshonneur russe dévide, à travers le regard d’Anna Politkovskaïa, grand reporter à Novaïa Gazetta, la réalité crue d’un conflit que la journaliste couvre, et endure, depuis 1999. Les exécutions sommaires, les tortures et les humiliations, les pillages, l’arbitraire permanent, le tout aggravé par la pauvreté, la faim et le froid, tout cela qui est le lot de la population civile, l’auteur le chronique simplement, sans fioritures mais sans pathos. Les combattants ? Des êtres déshumanisés, engagés dans un engrenage de violence, de vengeance et de répression.

Le récit trouble d’autant plus qu’il est écrit à la première personne, exercice des plus délicats du journalisme de guerre. Au détour des dangers, évités parfois miraculeusement, des rencontres, des - rares - moments de bonheur, des prises de conscience ou des indignations du reporter, on se prend, par un étrange détour de l’émotion, à trembler pour elle autant que pour les victimes qu’elle défend. Comment cette énergique grande fille de 43 ans, venue débattre de son sujet de prédilection au Conseil de l’Europe, à Paris, en juin dernier, peut-elle ensuite retrouver sans frémir ses pénates moscovites ? Car la thèse d’Anna Politkovskaïa, qui traite presque explicitement Vladimir Poutine de criminel, est que le carnage tchétchène ne constitue, pour le tyran, qu’un leurre face aux graves problèmes de la société russe post-communiste. Un bouc émissaire d’ailleurs de longue tradition, rappelle-t-elle. Le jugement est sans appel pour le pouvoir russe. Le reproche à l’adresse d’une Union européenne scandaleusement inerte est tout aussi sévère.


Jean-Michel Cedro
( Mis en ligne le 26/02/2005 )
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