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Bande dessinée |
| Aya Nakahara Please love me ! (tome 2) Delcourt - Shojo 2015 / 6.99 € - 45.78 ffr. / 192 pages ISBN : 978-2-7560-6863-3 FORMAT : 11,2x17,6 cm Imprimer
Michiko Shibata, 29 ans, laisse derrière elle ses problèmes dargent grâce à Kurasawa, son ancien chef. En attendant de retrouver un travail, elle loge au-dessus du restaurant où elle donne aussi un coup de main en tant que serveuse. Cet aide est aussi un moyen de rendre service à Kurosawa qui vient juste douvrir son affaire. Cela ne semble pas cher payé vu que Michiko est logée gratuitement, mange à lil et bénéficie même dun petit déjeuner servi par son ancien chef ! Elle qui la toujours vu comme un dragon commence à avoir un autre regard sur lui. Nos deux personnages passent du temps ensemble et cette proximité sème le trouble dans les sentiments de Michiko. Pourtant, lors dune soirée bien arrosée avec les anciens voyous du quartier, Kurosawa seffondre. Daprès ses potes, cela lui arrive quand il est contrarié. En linstallant dans sa chambre, Shibata se questionne sur ce secret et repense à la révélation dAkira, lex de Kurosawa : lancien chef est amoureux de quelquun
Est-ce pour cela quil cherche à se construire une nouvelle vie ?
Difficile de cerner ce personnage tantôt angélique, tantôt diabolique, ce qui est sûr cest quil ne laisse pas les autres percevoir ses sentiments. Contradictoire pour quelquun qui assure que le secret de la bonne cuisine cest lamour ! Certes, le garçon mystérieux et ambigüe est une figure classique du shojo manga (manga pour fille), mais Kurosawa se démarque, notamment parce quil ne semble pas torturé. Le fait que même le lecteur ne sache réellement ce que ressent ce personnage ne signifie pas quil est inexpressif : Nakahara Aya soigne les traits de son visage et lui donne souvent un petit air malicieux. Outre, le graphisme rond et agréable de la mangaka, le gros point fort de cette série est toujours lhumour au travers de dialogues cocasses et rythmés. Peu courant dans le manga, les joutes verbales sattardent dans une case dans laquelle les personnages semblent figés, comme bloqués sur leur propre bêtise. Le gag récurrent reste le même que dans le premier tome : lobsession de lhéroïne pour la viande. Un sujet dont on ne se lasse pas
Delphine Ya-Chee-Chan ( Mis en ligne le 10/12/2015 ) Imprimer | | |
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