L'actualité du livre Vendredi 29 mars 2024
  
 
     
Le Livre
Bande dessinée  ->  
Comics
Manga
Historique
Réaliste
Fantastique
Science-fiction
Policier - Thriller
Aventure
Humour
Adaptation
Jeunesse
Les grands classiques
Chroniques - Autobiographie
Revues, essais & documents
Entretiens
Illustrations, graphisme et dessins d’humour
Autre

Notre équipe
Littérature
Essais & documents
Philosophie
Histoire & Sciences sociales
Beaux arts / Beaux livres
Jeunesse
Art de vivre
Poches
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un auteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Bande dessinée  ->  Réaliste  
 

L’Amérique est schizophrène
Steve Darnall   Alex Ross   Uncle Sam
La Mascara / Privilège - Semic Books 2001 /  7.63 € - 49.98 ffr. / 93 pages
ISBN : 2-914082-36-3
Imprimer

Evadé d’un asile ? Ou d’un bal costumé ? Plus vraisemblablement clochard - mais depuis quand ? On ne sait rien de ce vieil homme qui emprunte ses traits et ses vêtements à la Marianne américaine - ce fameux Oncle Sam qui crie «I want you» quand l’armée recrute. Fou, ivre ou drogué, il traîne hagard dans les rues de New York, parle et pense, déverse sa haine à propos de son pays, devenu celui de tous les maux.

Massacre des Indiens, lynchages racistes, conflits divers, pouvoir de l’argent, vide de la politique : les Etats-Unis d’hier et d’aujourd’hui se regardent et scrutent leurs fautes à travers les yeux de ce vagabond pathétique. Le parcours de cet Oncle Sam est l’allégorie d’une Amérique schizophrène, hésitant entre liberté et injustice, honneur et honte, revival et déclin.

Hyperréaliste jusqu’à se confondre parfois avec des photographies, le graphisme d’Uncle Sam vient illustrer la thèse d’une Amérique qui part à vau-l’eau, à la botte du capitalisme et de la société de consommation, loin de ses idéaux premiers. Le choix de l’incarner à travers les errances d’un de ses citoyens est certes original, esquissant au passage une habile mise en abyme des convictions propres aux deux auteurs, eux-mêmes Américains. Malheureusement, le propos reste trop souvent convenu, et les scènes sont parfois à la limite du grotesque. La rencontre entre Sam et l’ours russe, ou le combat qu’il s’offre avec son double perverti, sont l’exemple d’une métaphore générale trop filée qui, du coup, perd de sa puissance. Encore une bonne idée gâchée par sa mise en œuvre ?


Thomas Bronnec
( Mis en ligne le 21/01/2002 )
Imprimer
 
SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
Site réalisé en 2001 par Afiny
 
livre dvd