| Nancy Springer Les Enquêtes d'Enola Holmes - Tome 6 - Métro baker street Nathan 2011 / 13.90 € - 91.05 ffr. / 199 pages ISBN : 978-2-09-252690-3 FORMAT : 14,1cm x 21cm Imprimer
Dans la famille Holmes, il y a déjà Sherlock, limpossible Sherlock, au caractère complexe, aux addictions mortifères, à lintelligence agile
et puis il y a Mycroft, le grand frère, une sorte de génie du déchiffrement, qui uvre occasionnellement pour la patrie
Mais connaissiez vous Enola, la petite sur ? Déjà quil nest pas simple dêtre une jeune femme indépendante (sous entendu, sans mari) dans lère victorienne, Enola a également le problème dêtre la sur du plus célèbre détective de tous les temps
et de vouloir lui échapper, à lui et à ses projets déducation chic en pensionnat (vous avez déjà essayé déchapper à Holmes ?)
Et pour compléter les soucis de la jeune Enola, sachez quelle veut, elle aussi, embrasser la carrière de détective !
On embarque donc pour le 6ème tome des aventures dEnola Holmes assistante de lénigmatique Dr Ragostin pour ses clients spécialiste en recherche, et chargé, au début de lenquête, de retrouver la trace de la duchesse Del Campo, Blanchefleur, disparue après une excursion dans le métropolitain
Il sagit toutefois de Londres, au risque de se retrouver face à son insupportable grand frère et ses projets de pensionnats. Gare donc
Et puis au cur de cette enquête, une bohémienne amène Enola à une affaire beaucoup plus importante, beaucoup plus difficile : la disparition de sa propre mère, Eudoria Holmes, dite «Mary aux fleurs», peinte de talent
au risque de faire équipe avec Sherlock, toujours aussi brillant et agaçant, et Mycroft même ? Une énigme pour les Holmes
elle ne saurait résister longtemps à ce trio de choc !
Voilà un excellent roman pour la jeunesse : pour des bonnes lectrices et lecteurs (11-13 ans), Enola Holmes est une héroïne de choix : indépendante, futée, elle enquête avec ses petites cellules grises et parvient même à damer le pion à son terrible frère. Laffaire est bien écrite, prenante, avec un mystère familial dampleur, le tout dans une présentation choisie jusquà la nuance du papier (qui fait un peu XIXe siècle), et dans un style sobre et efficace.
Une belle série, très réussie, qui nous emmène du côté de Baker Street, gage de plaisir. A suivre.
Gilles Ferragu ( Mis en ligne le 20/04/2011 ) Imprimer | | |