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Le récit autobiographique décoiffant d’un moine devenu chef d’entreprise
Didier Long   Défense à Dieu d’entrer
Denoël 2005 /  20 € - 131 ffr. / 332 pages
ISBN : 2207256316
FORMAT : 14 x 21 cm
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Prenez un délinquant auvergnat, un moine bénédictin, un artiste contemporain, un chef d’entreprise dans les nouvelles technologies. Quatre histoires et un seul homme : Didier Long, 40 ans cette année, a été tout cela. Dans Défense à Dieu d’entrer, il raconte son parcours extraordinaire, depuis sa révolte adolescente jusqu’à son bourgeois statut d’entrepreneur. Autobiographie, ce livre se dévore comme un livre à suspense : que va-t-il encore inventer, après ? On le sent capable de tout. Mais, au-delà de sa propre histoire hors norme, c’est le regard de Didier Long sur les milieux traversés qui retient le lecteur.

Si la description de la révolte adolescente s’avère, somme toute, plutôt banale, la plongée dans le cloître de l’abbaye bénédictine de la Pierre-qui-Vire, en Bourgogne, est passionnante. A travers le regard du jeune novice, on découvre un univers plein de mystères et de contradictions. Car la plume de Long est juste : pleine de tendresse pour ses compagnons de prière, l’auteur ne cache rien, pourtant, de l’humanité persistante de ces êtres voués à Dieu. Ce goût de la vérité, ce refus de la tiédeur, est bien le fil conducteur du récit. L’œil critique et si plein d’intelligence de Long nous bouscule.

Son analyse du monde économique et de notre société de consommation, même si elle n’est pas révolutionnaire, reste percutante. «Difficile de garder la paix de Dieu lorsque tout le monde à peur. […] Ce monde était stressé car orphelin de Dieu. Sans Trinité, le monde devenait binaire, animal : détruire ou réduire, bouffer ou s’écraser. La marchandisation de toutes les relations était seulement le corollaire d’une absence de gratuité profonde et non sa cause. » En tout cas, Long a le sens de la formule qui nous pousse à réfléchir. Et c’est déjà beaucoup.


Marie-Pierre Noguès
( Mis en ligne le 07/03/2005 )
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