L'actualité du livre Vendredi 17 mai 2024
  
 
     
Musique Classique &Opéra  ->  

Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un compositeur/interprète
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Musique Classique &Opéra  ->  Musique instrumentale  
Carl Maria von Weber - Sonates pour Piano N°2 & 3. Invitation à la Danse
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Jean-François Heisser( piano )

Praga Digitals Harmonia Mundi 2008   
PRD 250 247

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal
Imprimer


Auteur de quatre sonates pour piano, de pièces à quatre mains et de variations, Carl Maria von Weber ne fut guère généreux pour le clavier. Mais, comme le dit justement Adélaïde de Place, «c’est cependant une œuvre que Liszt admirait au point d’en préparer une édition, et que Chopin aimait jusqu’à la jouer avec une réelle prédilection et la faire travailler à ses élèves « avec un soin extrême». On a d’ailleurs souvent fait un rapprochement entre le début de ‘Etude op. 10 n°12, dite «Révolutionnaire», de Chopin et l’étonnante introduction de l’allegro de la première sonate de Weber. Comme Beethoven et Schubert – mais chacun de manière différente - , Weber, musicien issu de l’école classique, a su faire éclater les cadres étroits du petit piano-forte du XVIIIe siècle. Avec un sens aigu de la coloration pianistique, il écrit une musique brillante, émaillée de difficultés techniques et d’effets de virtuosité, amis aussi d’accents expressifs et de mélodies touchantes, - auxquels il donne ces inflexions quasi vocales que lui inspire son génie d’homme de théâtre».

Le programme est ici composé de la Sonate N°2, en la bémol majeur Op. 39 dont l’achèvement de la composition remonte à l’année 1816, la Sonate N°3, en ré mineur Op. 49 qui, elle aussi fut terminée en 1816, et l’Invitation à la Danse Op. 65 dans sa version originale. Jean-François Heisser jouant sur un piano Erard de 1874 nous offre ici une interprétation remarquable des ces partitions au charme indéniable. Avec un phrasé savamment contrôlé et une virtuosité qui ne l’est pas moins, son jeu respire une vitalité communicative. Il parvient à rendre à ces œuvres leurs couleurs premières que la chaleureuse sonorité du piano d’époque renforce avec bonheur. Certes, Jean-François Heisser ne possède pas la poésie de Jean Martin, autre grand interprète de ces pages, mais sa prestation est une merveille d’équilibre. Ajoutons à cela une prise de son exemplaire de finesse et de dynamique et nous avons là un SACD en pur DSD multicanal et stéréo indispensable.


Jean-Jacques Millo
( Mis en ligne le 10/03/2008 )
Imprimer

Ailleurs sur le web :
Lien vers le site de Opus HD Magazine
 
SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
Site réalisé en 2001 par Afiny
 
livre dvd