L'actualité du livre Samedi 27 avril 2024
  
 
     
Documentaires  ->  

Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un réalisateur/acteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Documentaires  ->  Culturel  
Chronique d'un tournage
avec Carlo Lizzani, Giancarlo Giannini, Christopher Walken
Bach Films 2014 /  16.99  € - 111.28 ffr.
Durée film 110 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : Italie, 1996
Sortie DVD : Juin 2014
Titre original : Celluloide

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français 2.0 mono
Sous-titres : Français


Bonus :
- Entretien avec Jean-Pierre Piton
- Livret

Imprimer


Cinéaste important en Italie bien que méconnu en France, Carlo Lizzani (1922-2013), documentariste de formation, a été l'assistant de Roberto Rossellini (1906-1977) à la fin des années 40. Sa filmographie est assez importante et variée (film historique, policier, comique, documentaire ou encore western) et ses talents sont multiples (il fut également un historien du cinéma italien). En hommage à son maitre Rossellini, il réalise en 1995 Celluloide, traduit en français par "Remake" Rome Ville ouverte, qui peut prêter à confusion. En effet, il ne s'agit en rien d'une nouvelle version du chef d'œuvre néoréaliste de Rossellini, Rome Ville ouverte (1945), mais bel et bien d'une reconstitution de ce que fut le tournage de ce film à la toute fin de la guerre en Italie.

Cette chronique bavarde et très enjouée relate l'écriture, la production, la réalisation puis la première diffusion du film de Rossellini, qui ne connut pas que des moments de prospérité et de génie lors du tournage de son film, confronté à son scénariste Sergio Amidei, forte tête obsessionnelle et incorruptible, et ses producteurs, Contessa Chiara Politi, Giuseppe Amato et Aldo Venturini, qui imposèrent leur directive ou abandonnèrent le projet en cours de route. Le personnage de Rossellini est à peu près le seul à rester posé et lucide durant le tournage où les turpitudes amoureuses, financières et scénaristiques viennent se heurter à l'aventure collective sans oublier les quelques amourettes compliquées ou autres péripéties financières venant corroborer les aléas du tournage.

A la manière du cinéma italien d'après-guerre, on bavarde beaucoup, on s'agite dans tous les sens, on sur-joue (comme dans un vaudeville), on pleure, on crie, on hurle, on se sépare, on se réconcilie, on souffre puis, dans tout ce fatras à la fois burlesque et dramatique, on réalise un chef d'œuvre qui au final récupère une palme d'or à Cannes. On regrettera peut-être le traitement léger d'un tournage qui met en scène une histoire tragique... et la présence fulgurante de Christopher Walken, sous employé dans un rôle d'électricien!

Il n'empêche que le film est assez prenant, mêlant images d'archives, véritables scènes de Rome Ville ouverte, reconstitution de scènes du film et la chronique d'un tournage compliqué. Une curiosité rafraichissante qui rend un bel hommage au cinéma néoréaliste italien d'après guerre, servie par une pléiade d'acteurs convaincants.


Jean-Laurent Glémin
( Mis en ligne le 15/07/2014 )
Imprimer
 
SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
Site réalisé en 2001 par Afiny
 
livre dvd