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| Animation / manga -> Japanimation |
Ikki Tousen vol. 1, 2 et 3
avec Yuji Shiozaki
Kaze 2004 / 22.90 € - 150 ffr.
Durée film 250 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma : 2003, Japon
Titre original : Bakunyu Hyper-battle Ikki Tousen
Version : DVD 9 zone 2 PAL
Format image : 1.33 (4/3), Couleur
Format audio : Français, Japonais et Allemand Stéréo 2.0. ; Français Stéréo 5.1
Sous-titres : français, allemand
DVD 1
Episodes 1 à 4
DVD 2
Episodes 5 à 7
DVD 3 :
Episodes 8 à 10
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Une terrible guerre fait rage entre les lycées de la région de Tokyo : en effet, les élèves se disputent les magatamas, pierres sacrées animées par l’âme de guerriers chinois ayant combattus des siècles auparavant pour l’unification de la Chine. C’est dans ce contexte tendu que débarque un jour au lycée Nanyo la bombasse Hakufu, jeune fille au bonnet E et au goût de la rixe mondialement connus. Discrète comme à son habitude, l’adolescente étale dès son arrivée tous les types de l’établissement avant de se faire détruire par la brute du coin.
Mais Hakufu poursuit un but bien précis : devenir la meilleure, l’ « élue » qui règnera sur ce petit monde d’ados post-pubères.
Le générique décapant annonce d’emblée la couleur de ce manga « sexy » : bastons à gogos entre adolescents scrofuleux, humour de fond de culotte à ras les pâquerettes et dialogues d’une débilité navrante font de cette OAV un cocktail détonnant. Soutenu par un dessin plutôt statique, une bande-son punchy et un langage très fleuri, le dessin animé s’inscrit ainsi dans la droite lignée de City Hunter : image subliminale envoûtante, l’apparition récurrente (toutes les 30 secondes en moyenne) du slip de l’héroïne, abordé sous toutes ses coutures, tourne par exemple à la stroboscopie démoniaque et vous poursuivra probablement jusque dans vos nuits les plus agitées.
Hafuku, en vraie blonde, se montre d’une nunucherie à toute épreuve : aussi décérébrée que pulpeuse, la jouvencelle côtoie sans crainte délinquants sexuels en tous genres pendus à leur portable et gros bras d’une crétinerie crasse qui se foutent régulièrement sur la gueule. Que la jeune cruche parvienne à préserver sa virginité tout au long du premier volume relève tout bonnement du miracle…
Cette farce étrange, souvent olé olé, rassemble ainsi sans complexe une population d’êtres dégénérés dominés par de grandes figures emblématiques, comme le personnage de la mère d’Hakufu, nymphomane au dernier degré ou encore la psychopathique Ryomo dont le seul œil qui lui reste suffit à vous faire fondre les surrénales !
Sans raffinement aucun (on n’est pas là pour ça), la série bouscule quelques tabous, avec des scènes aussi étonnantes qu’un show lesbien entre Ryofu et Ryomo ou encore une séance de fessée déculottée suite à laquelle l’anatomie d’Hakufu n’aura plus de secret pour vous. Gentiment lubrique, Ikki Tousen tient en définitive toutes ses promesses de micro-jupettes et méga bastons : pour les amateurs du genre…
Océane Brunet
( Mis en ligne le 31/01/2005 )
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