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| Blu-ray Disc |
HD & Poésie ?...
avec Hélène Giraud, Thomas Szabo
Editions Montparnasse 2014 / 19.99 € - 130.93 ffr.
Durée film 89 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : France, 2014
Sortie DVD : Août 2014
Version : 1 BD-50, Zone B / 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 2.35, 1080 p.
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Français 5.1
Sous-titres : Aucun
Bonus : Aucun
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Depuis quelques années, les films animaliers quils soient réalisés avec de véritables animaux, quils soient de fiction ou documentaire, ou encore de synthèse, sont devenus une mode. Le procédé devient répétitif dans sa manière denvisager une fiction autour deux et/ou sur le mode du danger et du sauvetage. Minuscule néchappe hélas pas à ce schéma et cest un peu dommage. Si l'on considère le film, réalisé en images de synthèse, comme une uvre à destination des enfants, il remplit tout à fait sa mission. Si on le considère au niveau de son contenu dans loptique dune vision plus adulte, il reste assez décevant.
Quelle est l'histoire ? L'action se situe dans une forêt où un pique-nique déclenche une guerre sans merci entre deux bandes rivales de fourmis convoitant le même butin : une boîte de sucres ! Sur ce, une jeune coccinelle se lie damitié avec une fourmi noire et laide à sauver son peuple des terribles fourmis rouges...
L'intrigue ravira sans doute les plus jeunes mais il faut dire que l'histoire en elle-même reste assez pauvre. Des bons et des méchants bien tranchés, des obstacles à chaque épisode, qui seront vite levés mais qui se succèdent assez mécaniquement... jusquà la délivrance finale. La structure très manichéenne du récit donne au film une dimension compassée et fatigante. Pourquoi dailleurs concevoir presque systématiquement des films à destination des enfants avec un esprit où le monde est réduit au ''noir ou blanc'' ?
Les images de synthèse dessinent une esthétique assez lisse. Le cinéaste danimation tchèque Jan Svankmajer critiquait ces productions pour leur aspect trop «parfait» et donc un peu «clinique». Une telle imagerie finit par devenir aseptisée, ravissant certainement lil mais, trop technique, manquant dhumanité et d'une saine imperfection....
On regrette ce manque de fantaisie...
Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 22/12/2014 )
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de Thomas Szabo | |
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