annonce rencontre site de rencontre rencontre femme rencontre blog
L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
LE LIVRE
LE DVD
 
  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE
LE LIVRE
Notre équipe
Littérature
Rentrée littéraire 2004
Romans & Nouvelles
Récits
Biographies & Correspondances
Essais littéraires & histoire de la littérature
Policier & suspense
Fantastique & Science-fiction
Poésie & théâtre
Poches
Divers
Entretiens
Portraits
Essais & documents
Philosophie
Histoire & sciences sociales
Beaux arts / Beaux livres
Bande dessinée
Jeunesse
Art de vivre
Poches
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Littérature  ->  Romans & Nouvelles  
 

Bonne Maman à Delhi
Elisabeth  Barillé   Singes
Gallimard - Blanche 2004 /  2.52 € -  16.50 ffr. / 261 pages
ISBN : 2070739244
FORMAT : 14x21 cm
Imprimer

«On ne pouvait pas comprendre l’Inde, on pouvait juste s’y perdre», écrit Elisabeth Barillé qui vit à Copenhague mais a souvent voyagé en Inde. Singes est un roman initiatique entre fascination et démystification. Marion Calisano, célibataire hypocondriaque, s’envole «dopée de Lexomil et de café», avec «au fond de son sac, sous le linceul des sacs Inno, un petit pot de confiture rempli de cendres.» Celles de Katherine, son amie morte à qui elle a promis de les disperser. Dès son arrivée à Dehli, elle est plongée dans un monde contrasté : «des momies en saris blancs, des bambins obèses, des Pères Noël gonflés à l’hélium, des socquettes roses aux pieds de fillettes à double menton… Une puissante odeur monte du sol, entre insecticide et Javel.» L’Inde telle quelle est : un pays où «vivre c’est survivre». Elle rencontre dans son hôtel une masseuse à la recherche de son compagnon François, parti en quête d’un gourou, lui laissant son journal.

Elisabeth Barillé manie l’humour cinglant avec l’art des formules qui mouchent. Elle s’amuse de ses personnages et nous avec, par un sens de la dérision mâtiné de tendresse : Marion «transportait Katherine, en cachette, dans l’illégalité. D’où le recours au pot de confiture, un pot qui se vissait, la marque Bonne Maman.» Son style poétique : «Le Gange avait trouvé son éclat de lame», puis plus philosophique : «La joie, c’est en soi qu’on la trouve, pas ailleurs». «La liberté, ce n’est qu’un mot, la conquête de soi, voilà le but». Tout au long de ce roman à la road movie, nous sommes emportés par une recherche spirituelle dont les gourous, plus nombreux que les vrais sages, savent bénéficier. Mais sous son apparente légèreté de ton, l’auteur nous invite à une réflexion sur notre soif de sens dont l’Inde n’est qu’un miroir grossissant.


Emmanuelle de Boysson
( Mis en ligne le 05/03/2004 )
Imprimer
 
 
SOMMAIRE  /   ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  /  
 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2004  
rencontre coquinesvpmonsite.com rencontre femme chat rencontre rencontre homme