annonce rencontre site de rencontre rencontre femme rencontre blog
L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
LE LIVRE
LE DVD
 
  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE
LE LIVRE
Notre équipe
Littérature
Essais & documents
Philosophie
Histoire & sciences sociales
Beaux arts / Beaux livres
Bande dessinée
Manga
Comics
Historique
Réaliste
Fantastique
Science-fiction
Policier - Thriller
Aventure
Les grands classiques
Revues, essais & documents
Adaptation
Humour
Jeunesse
Entretiens
Jeunesse
Art de vivre
Poches
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Bande dessinée  ->    
 

Dieu, mon pingouin, ma baignoire et moi
Pierre  Wazem   Promenade(s)
Atrabile - bile blanche 2001 /  1.98 € -  12.98 ffr. / 64 pages
ISBN : 2-9700165-5-9
Imprimer

La beauté qui se dégage du Promenade(s) de Pierre Wazem est celle de l’évidence. De celles dont on s’étonne de ne pas y avoir pensé plus tôt. Le narrateur, lui, fait pourtant profession de ne s’étonner de rien, surtout pas de se retrouver assis au bord d’une baignoire à discuter avec un pingouin - il est vrai, lui dit sa mère, que "Dieu revêt parfois des formes étonnantes". Ainsi va ce récit à la première personne, qui se présente comme une autobiographie et se lit comme un roman. Wazem possède un sens de la narration capable d'imposer ce nouvel album parmi les grandes réussites d’un genre qui fait de plus en plus d’émules. L’argument est ici des plus ténus: "c’est le monde qui est là et c’est tout". Mais jamais l’auteur n’oublie qu’il en fait une bande dessinée. Ses promenades lui permettent, du coup, au fil des cases, d’étirer le temps dans le vain espoir de le suspendre. On se dit alors que le cinéma, pas plus que la littérature, ne sauraient plus simplement jouer avec leurs règles pour en faire leur propos même.

Le trait faussement dépouillé sert efficacement un des autres points forts de l’album, les dialogues, qui disent justement toute la difficulté à dialoguer. Comme cette incapacité à écouter affecte avant tout les parents de l’auteur, on retrouve un univers qui évoque souvent Spiegelman. La plume de Wazem partage d’ailleurs son goût pour les ombrages élaborés ou les oreilles de souris, mais l’atmosphère est radicalement différente. Du début à la fin de cette histoire genevoise, on baigne dans une douceur tristement euphorisante, ce je-ne-sais-quoi définitivement suisse-romand qui inscrit Wazem quelque part entre Godard et Nicolas Bouvier.


Nicolas Balaresque
( Mis en ligne le 22/01/2002 )
Imprimer
 
 
SOMMAIRE  /   ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  /  
 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2004  
rencontre coquinesvpmonsite.com rencontre femme chat rencontre rencontre homme