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Mise à mort de la Res Publica
Jean-Marc  Cosset   Sébastien  Cosset   Res Punica, tome 1 - Baal
Glénat - Grafica 2001 /  1.4 € -  9.16 ffr. / 48 pages
ISBN : 2-7234-3278-5
FORMAT : 24 X 32
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Inversion du cours de l’histoire : Carthage a triomphé de Rome, la Res Punica a pris la place de la Res Publica, la chose punique celle de la chose publique. Trois mille ans ont passé depuis la victoire d’Hannibal, et les hommes vivent toujours dans la terreur d’une dictature imposée au nom du dieu Baal. En dépit des surveillances incessantes de l’Etat policier, les familles essaient de survivre, résignées, comme celle de Melkar, antihéros et employé modèle qui trouve dans la lâcheté un certain confort. Confronté à la perte de sa femme, liquidée par le pouvoir pour cause de rébellion, et au sacrifice de son fils, offert par les grands prêtres à la soif de sang de leur dieu, Melkar se révolte pourtant avec force. Le fugitif, traqué par le pouvoir, bascule alors définitivement du côté des insoumis.

Jean-Marc et Sébastien Cosset, père et fils, construisent une nouvelle utopie négative. Le destin de Melkar évoque celui du Winston de 1984, les employés au travail rappellent les bureaucrates du Brazil de Terry Gilliam, et la ville de Lutex-Baal semble cousine de la planète Tatooine dans Star Wars. S’il puise sans conteste à ces diverses sources, l’univers de la Res Punica ne possède pourtant pas assez d’originalité pour devenir aussi culte que d’autres oeuvres magistrales de la contre-utopie.

Le scénario reste relativement convenu, le graphisme trop académique. Pas assez soutenu par une palette de couleurs trop étroite, le dessin réussit cependant à se mettre au service de décors bien pensés. L’architecture de la « Res Punica », avec ses tours hautes, ses grandes places et ses rues étroites, mélange en effet avec bonheur les influences de Robert Owen et de Ludwig Hilberseimer, deux architectes qui travaillèrent jadis à concevoir la cité idéale.


Thomas Bronnec
( Mis en ligne le 28/06/2001 )
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