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L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
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Kill Bill - Volume 1
de Quentin Tarantino
avec Uma Thurman, Lucy Liu, Darryl Hannah, Sonny Chiba
TF1 Vidéo 2004 /  24.98 ffr.- 3.81 €
Durée film 106 mn.
Classification : - 16 ans

Sortie Cinéma : USA, Hong Kong, 2003

Version : DVD-9 et DVD-5, Zone 2/PAL
Format vidéo : 2.35
Format image : 16/9 anamorphique (compatible 4/3)
Format audio : Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1
Sous-titres : Français

Bonus du DVD 2 :
Making of (21' - VOST)
The 5,6,7,8's en concert (6')
Bande-annonce (2' - VF)
Teaser de Kill Bill vol. 2 (1' - VOST)
Galerie photos

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Dans une chapelle en plein désert, une mariée anonyme et enceinte est laissée pour morte - comme le sont vraiment tous les autres - après avoir reçu une balle en pleine tête. Se réveillant soudainement de son coma quatre ans plus tard, elle se lance à la poursuite des membres du Détachement International des Vipères Assassines, un gang dont elle faisait partie, avec pour obsession de les réduire tous en morceaux, en finissant par leur chef Bill. Elle va avoir besoin d’un sabre sur mesure, que va lui fabriquer le maître Hattori Hanzo…

Comme ce résumé doit le laisser deviner, la première partie du quatrième film de Quentin Tarantino ne fait pas dans la dentelle. L’auteur remarqué de Reservoir Dogs et de Pulp Fiction ne semble pas s’assagir au fil des ans, malgré la baisse de régime relative de Jackie Brown, et c’est tant mieux. Autant le dire à ceux qui ne le savent pas encore, Kill Bill – Volume 1 déménage furieusement ! Mais pas du tout n’importe comment, car cet enfant terrible de Hollywood a le don de rendre intéressantes les bagarres les plus sanglantes.

Le secret de Tarantino : une connaissance très développée de tous les genres de cinéma. A la manière d’un Martin Scorcese, ce cinéphile un peu fou a visionné depuis sa jeunesse un nombre incalculable de films, sans leur imposer d’échelle de valeur préconçue. Cette assimilation frénétique lui a permis de connaître tous les styles et de pouvoir les appliquer, les mixer et les contourner à sa guise. Résultat : on trouve dans Kill Bill – Volume 1, en couleur et en noir et blanc, des yakusas, des samouraïs, du kung-fu, du manga, du western spaghetti, sans oublier des scènes à la Brian De Palma et autres étrangetés… Le tout sur des musiques ne correspondant pas forcément au genre visuel du moment, voire les mélangeant à leur tour. Ce principe de référence généralisée transforme l’œuvre en un “film-somme“ d’un type inédit, où l’auteur restitue avec talent, humour noir et culot tout ce qu’il a pu adorer au cinéma, sous une forme plus moderne. Sans compter que la deuxième partie de Kill Bill complète ce tour d’horizon d’une manière inattendue, mais chut… Un casting de haut vol achève le tableau : Uma Thurman en tueuse implacable et infatiguable, Lucy Lui en chef de la mafia japonaise, Sonny Chiba, légende du cinéma d’arts martiaux, en façonneur de sabres incassables…

Comme à l’époque de Reservoir Dogs, un certain nombre de critiques ont reproché à Tarantino le taux élevé d’hémoglobine de son film et la violence de certaines scènes, malgré le passage de la couleur au noir et blanc pendant la grande bagarre contre le gang yakusa des “Crazy 88“ (à la différence de la version sortie en Asie). Mais lui dire ce genre de chose ressemble à reprocher à un poisson de nager ! Le film reposant entièrement sur la référence exagérée à des genres eux-mêmes violents, on voit bien où se situe l’absurdité… Mieux vaut y voir un hommage sincère et passionné (même si déjanté) au 7ème art. Passion que l’on retrouve dans les paroles du réalisateur sur le making-of du film, où il raconte à toute allure des anecdotes, et dans les réactions des acteurs, qui admirent son implication et son énergie permanentes.

Un making-of malheureusement trop court, qui ne révèle guère de secrets de tournage. Et même avec les deux chansons des “5, 6, 7, 8‘s“, le groupe féminin de « musique surf japonaise », les bonus sont un peu réduits au minimum syndical… Il faut donc attendre les éditions Collector et Ultime, annoncées entre Noël prochain et début 2005, pour s’en mettre un peu plus sous la dent. Tour comme il faut attendre la sortie en DVD de Kill Bill – Volume 2 pour achever cette chronique du quatrième film de Quentin Tarantino, puisqu’il ne s’agissait là que de la partie la plus déchaînée – et de loin - de l’histoire.

Alors, la suite au prochain volume…


Ludovic Ligot
( Mis en ligne le 14/06/2004 )



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