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L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
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Ballet d'acteurs
de Laurent Bouhnik
avec Michel Serrault, Agnès Jaoui
France Télévision éditions 2003 /  25.00 ffr.- 3.82 €
Durée film 120 mn.
Classification : Tous publics

Zone 2

Format image :
Cinémascope - 1.85:1
Full Screen (Standard) - 1.33:1

Bonus :
• Le Making Of
• La scènes inédite (fin alternative)
• L'interview des comédiens
• L'interview du scénariste Gilles Taurand
• Format plein écran et cinémascope
• ASIN : B0000896H5

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Louis (Michel Serrault) est un vieillard solitaire et rêveur ; Olivia (Bérénice Béjo) une jeune femme passablement allumée et très amoureuse. Lorsque le hasard réunit pour une nuit ces deux êtres passionnés que tout oppose apparemment, c’est pour donner lieu à un étrange jeu de confidences. Aux déboires amoureux d’Olivia font écho les lointains souvenirs du vieil homme, dont la mère est partie avec un bel italien, professeur de tennis de son état, alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. Sa rencontre avec la veuve Collins-Brown (Agnès Jaoui) à cette époque fut alors cruciale : cette dernière, contrairement au microcosme de la riche pension de famille où Louis séjourne, prend la défense de sa mère infidèle et lui confie la passion fulgurante qu’elle a eu vingt ans auparavant pour Anton (Nikolaj Coster Waldau), un jeune officier polonais, ainsi que son bref et intense combat de 24 heures pour le sauver de l’enfer du jeu, sous le regard désapprobateur de sa belle-sœur Betty (Frances Barber). La veuve dépeint à l’adolescent, sans fausse pudeur, l’égarement dans lequel elle se trouvait alors et l’opprobre qui en résulta…

Très librement inspiré de l’œuvre de Stefan Zweig, ce film au début laborieux, notamment en raison d’une fixité et d’une lenteur des plans parfois à la limite du supportable, ne prend véritablement son essor qu’à mi-parcours. Le réalisateur parvient alors seulement à retranscrire le feu de la passion qui anime ses personnages, passion qu’il s’ingéniait vainement à mettre en scène pendant la première demi-heure, et dont le paroxysme est d’autant plus intense que la violence des sentiments éprouvés est souvent étouffée, ne laissant paraître que de rares et sublimes éclats du cœur. Portée par une sensualité largement soutenue par le toucher et la vue, et magnifiquement mise en lumière, l’ambiance feutrée et sélecte de la pension de famille se révèle ainsi être la caisse de résonance de tous ces tourments intérieurs.

Agnès Jaoui campe magistralement ici un personnage, non pas à contre-emploi, mais plutôt inattendu, et le casting fourmille d’agréables surprises tels que le choix de Frances Barber dans le rôle de Betty, ou encore la courte apparition de Pascal Greggory. Sans oublier l’éblouissante prestation de Nikolaj Coster Waldau dans le rôle de l’incorrigible joueur dévoré par sa passion, et tout entier assujetti à cette étrange addiction, jusqu’à en mourir. Notons aussi l’audacieuse combinaison de trois époques, qui donne lieu à une stratification du temps pour le moins étonnante et permet, à l’aide de multiples flash-back, de reproduire le jeu élaboré par Zweig, et même de le surpasser en y ajoutant une troisième époque, contemporaine cette fois.

Les acteurs et les scénaristes ont de plus accepté de se plier au difficile exercice de l’entretien dans les bonus : Gilles Taurand et Laurent Bouhnik reviennent sur la construction du film et le choix délibéré de prendre des libertés vis-à-vis de l’œuvre originale, soulignant ainsi les multiples écueils de l’art délicat de l’adaptation ; Agnès Jaoui et Michel Serrault s’expliquent sur la façon d’aborder les personnages qu’ils incarnent et, anecdote amusante, on apprend que Christine Scott-Thomas était initialement prévue pour le rôle de Marie Collins-Brown !


Océane Brunet
( Mis en ligne le 06/10/2003 )



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