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La Cuisine des Blondes de Guy Martin Minerva 2007 / 24 €- 157.2 ffr. / 141 pages ISBN : 978-2-8307-0969-8 FORMAT : 22,5cm x 27,0cm Simplissime ! Les blondes ont la tête légère… compensation du fait qu’elle plaisent aux hommes, du moins prétend une rumeur jalouse ! Guy Martin propose son aide à ces jolies (prétendument) démunies en sélectionnant pour elles une cinquantaine de recettes précédées de conseils judicieux et de mises en situation du quotidien : épater sa belle mère, affronter la concurrence culinaire des collègues de bureau, dîner en amoureux ou préparer un plateau TV pour la famille… Huit chapitres : «Surprise party-pris», «Cocotte qui faitout», «Les blondes sont très tartes», «Plateaux TV branchés,» «Des crêpes au poêle», «Dîner aux 36 chandelles», «N’en faites pas un fromage», «Entre-temps entre blondes», et, pour évaluer les progrès réalisés : «Testez votre QI» (coefficient d’impact). Bref, on peut suivre le conseil : «Faites de ce livre une source d’inspiration, d’exploration, la revanche des blondes !» Au-delà de l’amusement de lecture et de la qualité de la mise en page, due aux présentations de Domitille Langot photographiées par Michel Langot, qu’en est-il des recettes elles-mêmes ? Car, somme toute, là est l’essentiel. Des trucs de mise en scène : verrines, jolies assiettes, cocottes élégantes. Pour chaque recette sont indiqués les ingrédients, les temps (préparation, cuisson, éventuellement réfrigération), les instruments nécessaires, le nombre de personnes. Les recettes sont effectivement simples : la glace à la vanille sauce carambar, le tarama à la feuille de menthe, concombre et piquillos, le carpaccio de noix de saint Jacques, le mont dore aux pommes, le poulet à la roquette. Aucune ne requiert de réels talents culinaires, elles sont plutôt un réservoir d’idées astucieuses pour faire de l’effet à partir d’ingrédients en général préparés (pâtes à tarte + amandes en poudre = lunes de miel) et judicieusement associés. A offrir aux blondes ? Sans doute si elles sont très jeunes… On peut aussi songer à leurs compagnons… et, mieux encore, aux enfants avides de s’essayer aux fourneaux et qui auront là de bons exemples pour s’exercer. Sinon à éviter absolument pour les passionnés de cuisine (pas nécessairement indispensable non plus dans une bibliothèque culinaire). A prendre pour ce qu’il se donne : un clin d’œil jubilatoire pour décomplexer ceux qui se prétendent nuls en cuisine, et les inciter à prendre des initiatives… Marie-Paule Caire ( Mis en ligne le 02/04/2008 ) |
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