Films Grands classiques |
Nick Carter à la rescousse ! de Oldrich Lipsky avec Michal Docolomanský, Rudolf HrusÃnský Malavida 2014 / 2.44 € - 15.99 ffr. Durée film 102 mn. Classification : Tous publics Sortie Cinéma, Pays : Tchécoslovaquie, 1978 Sortie DVD : Avril 2014 Titre original : Adéla jeste nevecerela Version : 1 DVD-9, Zone 2 Format vidéo : PAL, Format 1.33 Format image : Couleurs et N&B, 4/3 Format audio : Tchèque 2.0 mono Sous-titres : Français Bonus : - Livret - Filmographie d’Oldrich Lipsky Pour notre plus grand bonheur et la découverte d'une cinématographie riche et surprenante, Malavida poursuit son cycle tchèque, notamment ici avec le cinéaste Oldrich Lipsky (1924-1986) dont l'éditeur a déjà sorti Joe Limonade et Le Château des Carpates. Spécialisé dans la comédie et le film de genre détourné ou parodique, le cinéaste propose avec Adèle n’a pas encore dîné (1977) un film qui s’attaque au genre policier et d’enquête. Nous sommes à la fin du XIXe siècle. Le fameux détective new-yorkais Nick Carter est appelé par la police de Prague pour résoudre une affaire de disparition qui, effectivement, est fort étrange. Son ennemi juré, surnommé «le Jardinier», est toujours en activité ; il vient de concevoir une invention diabolique, une plante carnivore qui vient de «manger» un personnage... Nick Carter était un célèbre détective américain, apparu en 1886 et décliné en magazines, émissions de radio et adaptations cinéma. Lipsky ne détourne pas seulement le genre, il y ajoute un univers débridé et loufoque. Tout est prétexte à la dérision, au grotesque, à la satire, avec des gags visuels désopilants. Si le film marche moins bien dans la première partie, il devient hilarant dans la seconde avec l’apparition de la plante carnivore et aussi la transformation du commissaire (Rudolf Hrusinsky, acteur que l'on retrouvera dans L'Incinérateur de cadavres) en Nick Carter, afin de tromper l’adversaire. La réussite du film doit beaucoup au cinéaste surréaliste Jan Svankmajer qui réalisa les animations de la plante carnivore (on retrouve son goût pour la dévoration mêlée d’humour), à quelques gags échevelés et des jeux de morts permanents. Si l’image laisse à désirer au niveau des couleurs – elle n’a pas été restaurée -, le film nous plonge peu à peu dans un surréalisme façon tchèque plein de fantaisie. Une comédie divertissante, aux frontières de l’absurde. Yannick Rolandeau ( Mis en ligne le 15/07/2014 ) |
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