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Les femmes mènent la danse…
Katherine Pancol   Muchachas
Albin Michel 2014 /  19.80 € - 129.69 ffr. / 422 pages
ISBN : 978-2-226-25444-3
FORMAT : 14,7 cm × 22,5 cm
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Premier volume d’une nouvelle trilogie (les deux suivants sont annoncés pour avril et juin), Muchachas s’ouvre sur deux épisodes qui mettent en scène les héroïnes de la saga précédente (Les Yeux jaunes des crocodiles, La Valse lente des tortues, Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi). Hortense est à New York avec Gary, compositeur, et elle rêve de voir reconnus ses talents de styliste. Le lecteur retrouve aussi Joséphine qui file toujours le parfait amour avec Philippe, mais entre deux mers : Philippe est resté à Londres et Joséphine est revenue à Paris pour le bonheur de Zoé. Une transition entre deux trilogies…

L’essentiel du roman se déroule ailleurs, en Bourgogne, où la belle Stella, mère d’un petit Tom, exerce le métier de ferrailleur dans l’entreprise de Julie, son amie d’enfance. Habillée en homme, masquant sa beauté, exerçant un métier de ''mec'', dure et sans concessions, du moins en apparence, cette «muchacha» paraît bien loin de la danse qu’annonce la quatrième de couverture : danse-t-elle ? Mène-t-elle la danse ? Et quelle danse ?...

Très vite, le lecteur apprend la vie de Stella, les lourds secrets qu’elle cache, le poids des secrets de famille, la reproduction. Mais dans cette histoire de transmission du malheur et de l’humiliation, Stella est celle qui va rompre la chaîne… Jusqu’aux dernières pages, Katherine Pancol ménage des secrets et des rebondissements. L'auteur, certes, n’est pas une styliste, mais c’est une raconteuse d’histoires, et si l’on accepte le jeu on se laisse emporter…

Le titre tient ses promesses : le roman parle surtout de femmes : Stella, Julie, Léonie, Suzon, Fernande et les autres… Les unes se battent avec leurs moyens - Stella, Julie, Fernande ; les autres subissent un sort injuste - Léonie, Suzon ; mais chacune ne vaut davantage que les hommes du roman… qui dans leur très grande majorité sont lâches, nuls ou – pire - violents, tel le beau Raymond Valenti (qui est aussi nul et lâche). Raymond qui préfère se faire appeler Ray, le père de Stella, pompier héroïque, héros du village et salaud ordinaire.

Katherine Pancol a puisé l’idée de son roman en voyant une femme enceinte se faire battre par son compagnon dans un café, mais si ce nouveau roman est très largement centré sur la violence conjugale, ce n’est pas la première fois que l'auteur aborde ce thème très présent dans la trilogie précédente. Peu de demie-mesure chez elle d’ailleurs : les hommes sont ou redoutables ou délicieux tel Philippe, ou même le patient Gary. Pour les redoutables, ils massacrent leur entourage ; pour les délicieux… ils peuvent être massacrés... ou s’en tirer avec une distance élégante… La vie de couple chez Katherine Pancol est toujours un peu un combat inégal où l’un doit dominer l’autre pour le pire ou le meilleur…

Il y aussi dans le roman une chronique rurale, celle de ce gros bourg bourguignon qui vit sous la coupe réglée de Ray et de ses amis, façon dont Ray, enfant bâtard de la servante du château, assouvit sa vengeance face aux multiples humiliations subies dans son enfance.

Sur un sujet difficile, un roman «populaire» au bon sens du terme, qui ravira les lectrices. Car gageons que le public de Katherine Pancol est essentiellement féminin !


Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 12/03/2014 )
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       de Katherine Pancol
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