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Littérature  ->  Récits  
 

Ou comment l’absence d’un père
ne se guérit jamais
Marie Nimier   La Reine du silence
Gallimard - Blanche 2004 /  14.50 € - 94.98 ffr. / 170 pages
ISBN : 2070771547
FORMAT : 14 x 21 cm

Prix Médicis 2004.
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Après huit romans, Marie Nimier se penche sur une histoire plus intime : la sienne, marquée par la mort accidentelle de son père, l’écrivain Roger Nimier, alors qu’elle n’avait que 5 ans. Ni récit, ni roman, cet écheveau de souvenirs emmêlés est à première vue assez déroutant. Marie Nimier semble écrire à mesure que lui reviennent des images, corrigeant dans un chapitre les trahisons de sa mémoire dans le chapitre précédent. Surprenant, presque, par la modestie qui semble être le fil conducteur de l’écrivain. Autant le père, l’initiateur du groupe des « Hussards » dans les années 50, était flambeur, brillant, génial, admiré, autant la fille cherche la pudeur, la discrétion, refusant le mélo et la dramatisation faciles dans ce qui pourrait être une triste histoire d’orpheline.

Pas de révélations croustillantes, donc, sur le « vrai » Roger Nimier, pas de pathos sur le drame de la disparition de son père. Le décor est posé : sobre, minimaliste, il met encore mieux en lumière la détresse de cette femme, mère de deux enfants, dont tant de pans de la personnalité se révèlent façonnés, comme en creux, par cette absence. Un récit empreint aussi d’humour, comme quand Marie Nimier décrit ses échecs répétés, à 40 ans passés, à l’examen du permis de conduire – son père s’est tué au volant d’une voiture de course... C’est cette fragilité qui peut toucher le lecteur. Et résonner plus fort sans doute chez tous ceux dont le père a brillé par son absence.


Marie-Pierre Noguès
( Mis en ligne le 20/09/2004 )
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