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Littérature  ->  Fantastique & Science-fiction  
 

Chapeau melon et Space opera
Jack Vance   La Station d'Araminta - Les Chroniques de Cadwal - Tome 1
La Découverte - Pulp fictions 2004 /  20 € - 131 ffr. / 626 pages
ISBN : 2-7071-4316-2
FORMAT : 13x20 cm
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L’œuvre de Jack Vance est à la science-fiction ce que les Avengers sont à la série télévisée : un chef-d’œuvre de légèreté, d’humour et de pittoresque, à déguster avec un verre de porto ou une tasse de Earl Grey. Indifférent aux prétentions philosophiques du genre, Vance est d’abord conteur et peintre. Conteur : chez lui, l’Avenir est invitation au voyage et prétexte à aventures davantage que sujet de réflexion. Comme ses autres grandes fresques, les Chroniques de Cadwal dévident les péripéties mi-picaresques mi-policières dans un décor changeant de mondes extraterrestres aux mœurs étranges. Peintre : les paysages imaginaires de Vance, ses silhouettes baroques et ses situations extravagantes ont les couleurs et les senteurs de la vie. Au sortir de leur spatioport, Cadwal, Natrice et Tassadero brillent sous la lumière de soleils nouveaux et submergent le lecteur stupéfait sous un déferlement d’invention. Héros et comparses prennent chair, dépeints avec une fantaisie qui n’exclut pas la vérité psychologique. A l’instar d’autres opus vanciens, La station d’Araminta recèle une riche collection d’artistes vénaux, de religieux fanatiques, de potentats cupides ou de maîtresses-femmes aux charmes mûrissants. Plutôt que dans la science-fiction, nous sommes dans le Space Opera, où se mêlent futurisme, heroic fantasy et tradition classique du roman d’aventures.

Est-ce à dire que la geste est exempte de message ? Que non pas. Comme John Steed et Emma Peel, les personnages de Jack Vance – ici le jeune Glawen Clattuc et son père – mènent le combat contre l’universelle sottise, quel que soit son visage. Hérauts d’un individualisme bienveillant, ils opposent aux idéologies oppressives ou prétendues libératrices le goût de l’action et un courant ininterrompu de fine ironie : bref, l’idéal du gentleman intergalactique.


Thierry Sarmant
( Mis en ligne le 15/06/2004 )
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