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Sa vie, son roman
Edmund White   Mes vies
10/18 - Domaine étranger 2010 /  8,60 € - 56.33 ffr. / 480 pages
ISBN : 978-2-264-04646-8
FORMAT : 11cmx18cm

Traduction de Philippe Delamare
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Edmund White, icône littéraire gay, biographe de Proust et Genet, professeur à Princeton, cède à l'appel autobiographique, l'écriture d'un soi démasqué, lui qui revendiquait pourtant une écriture déjà autobiographique.

Mes vies (My Lives) dessine un parcours où la chronologie s'accommode aussi du découpage thématique, avec un premier chapitre savoureux et flamboyant sur le rapport de l'auteur à la psychanalyse, première clé de lecture de son homosexualité dans l'Amérique pudibonde de la fin des années 50. Suivent deux chapitres sur son père et sa mère, avant que White n'aborde ses premiers émois sexuels, homosexuels ("mes tapins"), son rapport à l'Europe (Paris, surtout, où Foucault passe, et repasse encore), Genet, les femmes qui ont fait sa vie, et ses amants pour de vrai. Dont T ("mon maître"), et une relation intense, scène des plus improbables et masochistes scénarios, où l'auteur, ici encore, dépeint avec sincérité (complaisance ?), dans sa vérité nue, et crue, une sexualité à la marge. L'écrivain coud la pulsion des mots à cette autre envie qui l'anime, celle des corps, des corps d'hommes.

L'auteur poursuit ici son œuvre de témoignage d'une histoire gay qui suit la sienne, des années 50 à nos jours : répression, libération, protestation, destruction et banalisation, des parcs obscurs d'une ville provinciale au drame du SIDA et la survie d'un séropositif devenu porte-parole.

Reste que l'autobiographie, ici, ment peut-être plus que les romans du même auteur. Elle élude pour le moins. C'est un Edmund White plus égotiste et intime qui surgit ici et éclipse quelque peu la figure publique. De son écriture, de ses engagements, il est finalement peu question. Ces vies, le pluriel importe, ne sont donc pas toutes réunies dans ces 500 pages.


Thomas Roman
( Mis en ligne le 12/01/2011 )
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