L'actualité du livre Jeudi 28 mars 2024
  
 
     
Le Livre
Bande dessinée  ->  
Comics
Manga
Historique
Réaliste
Fantastique
Science-fiction
Policier - Thriller
Aventure
Humour
Adaptation
Jeunesse
Les grands classiques
Chroniques - Autobiographie
Revues, essais & documents
Entretiens
Illustrations, graphisme et dessins d’humour
Autre

Notre équipe
Littérature
Essais & documents
Philosophie
Histoire & Sciences sociales
Beaux arts / Beaux livres
Jeunesse
Art de vivre
Poches
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un auteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Bande dessinée  ->  Historique  
 

Voyage au bout de la guerre
 David B.   La Lecture des ruines
Dupuis 2001 /  12.37 € - 81.02 ffr. / 80 pages
ISBN : 2-8001-3164-0
Imprimer

En 1917, un agent secret hollandais engagé par les Alliés se voit confier une mission pour le moins étrange : se lancer à la recherche d’un scientifique disparu … mais tout mettre en œuvre pour ne pas le retrouver. En clair, servir d’appât pour égarer les espions allemands sur de fausses pistes. L’ingénieur Hellequin n’a en effet aucun intérêt stratégique. Complètement illuminé, il invente sans cesse de nouvelles armes surréalistes - le canon à rêves, les «hommes-pommes de terre», les ombres venimeuses - et a entrepris de lire dans les ruines l’alphabet de la guerre. Jan van Meer, qui à la ville mène des recherches sur les croyances et les superstitions véhiculées par la guerre, part alors pour Londres, où dès le premier jour de son arrivée, Hellequin se présente spontanément à lui.

Commence alors entre eux et leurs ennemis une course-poursuite qui tire toute son originalité du mariage entre ces deux être torturés par l’imaginaire, chacun à leur manière. Cette Lecture des ruines est en même temps une description de l’horreur de la Grande Guerre et un voyage poétique dans son inconscient. Un onirisme que l’on retrouve dans l’excellent parti-pris graphique adopté par David B. : un trait naïf très proche de l’expressionnisme, qui évoque aussi parfois la peinture de Fernand Léger. Il est servi par des couleurs très tranchées, qui alternent le froid et le chaud ou mélangent les deux pour produire de saisissants contrastes. Il s’agit assurément de l’album le plus novateur et le plus riche de cette rentrée BD.


Thomas Bronnec
( Mis en ligne le 07/01/2002 )
Imprimer

A lire également sur parutions.com:
  • Entretien avec David B.
  •  
    SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

     
      Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
    Site réalisé en 2001 par Afiny
     
    livre dvd