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Penser l’Allemagne ?
Clemens Pornschlegel   Penser l'Allemagne - Littératures et politiques aux XIXe et XXe siècles
Fayard - Les quarante piliers 2009 /  22 € - 144.1 ffr. / 273 pages
ISBN : 978-2-213-63512-5
FORMAT : 15,3cm x 23,5cm
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Professeur de lettres modernes à l’Université de Munich, où il dirige actuellement le Collège international de recherches «Autres mondes. Structures religieuses du monde moderne», l’auteur a enseigné la civilisation allemande aux universités de Tours, Montréal et Besançon. Il est traduit et édité dans la collection de Pierre Legendre chez Fayard, «Les quarante piliers». Selon son directeur : «La coupole de Sainte-Sophie à Constantinople – église devenue mosquée, puis musée – inspire la métaphore poétique des Quarante Piliers… Ayant pour horizon l’Anthropologie dogmatique, cette collection accueille des écrits anciens et d’aujourd’hui. Dogmatique veut dire que toute civilisation, y compris donc l’occidentale, vit d’acclamations de ses images, d’interprétations, de discours aspirant au statut d’intouchables, dont les conséquences normatives tiennent à leur authentification selon les formes». Il s’agit de mettre en lumière, sur fond de cet «horizon» anthropologique, «la structure oubliée : qu’il n’y a pas de pouvoir ni de légitimité ni de commerce social de la parole sans mise en scène, sans la théâtralisation du monde et l’emblème d’une Référence totémique. Et ce constat – pas de société humaine qui ne soit confrontée à l’enjeu de la Raison – vaut pour la préhistoire comme pour l’ère ultramoderne» (P.L.,p.3).

C’est à titre de «matériaux» pour une synthèse anthropologique ouverte que les travaux de Pornschlegel entrent dans la collection et l'on y retrouve en effet des préoccupations et des références théoriques communes : la psychanalyse (le totémisme de Malaise dans la civilisation et de Totem et tabou - sur la psychanalyse, Legendre a écrit en 1974 L’Amour du censeur) et une vision anthropologique rationaliste-fonctionaliste de la religion, l’idée d’une mission protectrice de la Raison contre les mystifications religieuses, métaphysiques et idéologiques que charrie la culture et d’une fonction critique de l’intellectuel (notamment du «critique littéraire» !)… Les Etudes de Legendre et sa femme Alexandra Papageorgiou (cités p.54) semblent avoir inspiré une partie des lectures de Pornschlegel, qui ne se cache pas de cette complicité. Parmi les références de Pornschlegel, de grands noms de la théorie critique et de l’histoire littéraire, notamment allemande : Curtius, Auerbach (Mimesis), etc. Mais aussi des philosophes de la Modernité (Foucault, Derrida, Arendt, Blumenberg, etc.), des historiens (Barret-Kriegel, Furet, M.Ozouf, etc.). Dans le texte de Pornschlegel, des classiques de la tradition allemande moderne apparaissent à titre d’éléments historiques et documentaires ou de ressource herméneutique : Goethe, Hegel, Heine, Marx, Thomas et Heinrich Mann, Carl Schmitt, Heidegger, etc.

L’objet de ce recueil d’études rassemblées ici : traiter à propos de l’Allemagne de «la question du sujet et [des] montages de la filiation, [de] l’enveloppe esthétique des civilisations et [de] l’édification historique des Textes, [de] la formation des espaces normatifs et [des] guerres de la représentation, [de] la religion des sciences et [de] l’homme automate de la Mondialité contemporaine» (PL,p.3). Tout cela est fort intéressant et ambitieux, quoiqu’un peu mystérieux parfois. Legendre défend l’intérêt de l’ouvrage et l’originalité de l’auteur par une Note marginale liminaire (pp.9-11 : «Le privilège de la littérature») : «A travers l’entrelacement social des écritures, philosophiques, poétiques, romanesques, théâtrales, un certain regard critique discerne en l’homme le sens du monde, l’acharnement de la pensée à survivre, la force des insurrections de l’art contre la démence de pouvoirs meurtriers». Bref : la littérature a un sens historique et une portée existentielle, dont l’historien vraiment présent à son temps et conscient de sa vocation sociale (pas simplement d’érudition ou de pure technicité) d’intellectuel humaniste, assurant par un travail un service herméneutique et pédagogique dans la communauté humaine, doit rendre compte, en se donnant les moyens, autant qu’il est en lui de le faire. Sinon «le travail sur le passé serait insignifiant» (p.10). Soit, mais Hegel l’avait dit dans la Phénoménologie de l’esprit. Et traiter d’histoire en termes «holistes» de «civilisation» est une orientation donnée par Burckhardt et reprise par Nietzsche, Spengler (lire à ce sujet le Parménide de Heidegger), puis Toynbee et Braudel (Orientation parfois fort critiquée et tenue pour responsable de «l’idéologie du choc des civilisations» !) ! Est-il donc sûr que de ce fait «Clemens Pornschlegel [soit] ici le pionnier d’une nouvelle génération d’exégètes» (p.11) ? Disons qu’il incarne une orientation de centre-gauche (ex-freudo-marxiste et passé par l’Ecole de Francfort ?) à laquelle Legendre adhère : angoisse d’un retour inédit du nazisme sur fond de crise du lien social et de décomposition du «rapport au Père dans la civilisation romano-chrétienne», volonté de consolidation de la paix franco-allemande sur une base européenne et démocratique, angoisse de «l’opacité du nouveau pouvoir mythifié : la Technique», lutte pour une littérature et une culture remplissant leur mission libératrice (conformément à l’idéal des Lumières ?) contre les propagandes et idéologies sans cesse renaissant de nos peurs, de notre existence atomisée et de sa «solitude» aliénée («la foule solitaire» ?) : refusant d’être «science», la littérature garde la mission, si elle est fidèle à elle-même, de sauver, souvent de façon souterraine, la liberté et la possibilité de la dignité contre les idoles et images-fantoches, contre la menace des sanglantes dictatures (p.10).

La problématique du livre est celle du «tourment identitaire» des Allemands : partant de considérations du juriste Pufendorf au XVIIe siècle sur le «corps irrégulier […] monstrueux» du Saint Empire, avec sa constitution incohérente et son manque d’homogénéité (religieuse, politique, sociale), Pornschlegel juge que «l’Allemagne pose question» depuis les Temps modernes. En tous les sens, elle échappe aux «idées cartésiennes». Son âme habiterait un monstre politique (des «empires» archaïques privés de culture juridique vraiment romaine et d’unité nationale bien définie) : l’époque moderne avec ses paradigmes d’Etat national et de règne de la loi (état de droit), de redéfinition des fondements politiques (sur les bases antiques et des Lumières libérales et démocratiques) aurait mis peu à peu l’Allemagne en porte-à-faux, créant un malaise dans les élites. «L’Allemagne» chercherait sa voie depuis le XVIIIe siècle, tiraillée entre deux modèles : la voie occidentale bourgeoise et libérale, tolérante et pluraliste, plus individualiste et constitutionnelle, avec nation ouverte intégratrice ou assimilatrice d’une part ; celle, autoritaire hiérarchique, aristocratique, monarchique fondée sur une transcendance d’Etat liée à une nation plus ethnique et fermée ; jeu où s’affrontent des forces conservatrices voire réactionnaires (dominantes la plupart du temps) et d’autres progressistes et éclairées. La catastrophe hitlérienne serait le dernier avatar d’un malheur allemand enraciné dans une Histoire politique et culturelle spécifique. La littérature (c’est l’hypothèse) exprimerait cette tragédie de l’âme allemande. L’auteur en traite par études de cas en reprenant en fait des articles antérieurs, ce que Legendre appelle «composition casuistique».

Le livre est structuré en quatre parties. «Autour de la construction nationale» étudie les thèmes de la nation, de la communauté, du pouvoir et de la loi dans les romans de Goethe, artiste et ministre d’un prince éclairé à Weimar, et montre la difficulté du plus grand écrivain-penseur allemand de ce temps (avec Schiller, plus à gauche, et Kant) à nommer les points aveugles de la situation socio-politique allemande d’ancien régime (absence d’unité nationale, absence d’Etat de droit, régime aristocratique autoritaire et réduction du politique à l’administratif …), d’où un repli sur l’intériorité et l’art, sur le couple menacé par l’amour romantique (l’affectif devient un terrain où s’expriment l’alternative ordre-chaos et le risque que la liberté – comprise comme passion asociale - et le conflit des individus font peser sur la communauté : il s’agit de justifier le rôle médiateur du prince). Les romans de Goethe deviennent ainsi des révélateurs des problèmes de l’époque tels qu’ils se reflètent dans les dilemmes de la conscience goethéenne. La question juive est abordée à travers Heine, francophile reconnaissant à Napoléon d’avoir donné l’égalité civique aux Juifs et qui, cosmopolite et exilé, se reconnaît de plus en plus comme Juif errant. Enfin Theodor Fontane (le maître de Thomas Mann) apparaît comme le romancier de la société allemande tardive : mais l’Allemagne ne produit que des romans d’éducation à une sagesse de renoncement et d’initiation à la raison conservatrice, alors que France et Angleterre seraient les vraies patries du roman sociographique et analytique, donc critique et politique à tendance démocratique… Au point que Thomas Mann juge la différence de ces types représentative d’une différence d’essence entre culture allemande communautaire et culture individualiste occidentale (en gros la distinction du sociologue Tönnies). Cette théorisation serait révélatrice en elle-même d’une essentialisation dangereuse et idéologique des voies historiques suivies par les deux sociétés avec leurs destins politiques respectifs.

La 2ème partie, «Sur la crise des fondements : les grands témoins», traite successivement de Hugo von Hofmannstahl, conservateur critique de la modernité politique ; puis de l’évolution de Heidegger à l’égard de Goethe ; enfin l’étude du théâtre de Brecht. Impossible de résumer, mais signalons un grave problème dans le traitement de Heidegger : Pornschlegel présente son rapport à Goethe comme un changement d’attitude, plus ou moins hypocrite, et sans doute opportuniste et tactique, qui s’expliquerait par l’échec désastreux de la pensée heideggerienne de la nation, dont les compromissions avec le nazisme auraient découlé. Passant d’une distance quasi-méprisante au début à l’égard d’un poète «aux vers sautillants» (autant dire superficiels et sans contenu), à une attitude plus respectueuse, sans doute de façade, après 1945, Heidegger aurait cherché à se refaire une virginité en collant à la mythologie nationale de Goethe, image rassurante d’un ordre paisible et réfléchi qui fit le succès du grand homme et sa respectabilité bourgeoise (rappelons qu’en revanche Schiller fut toujours considéré comme un révolutionnaire par les princes, apologiste des Brigands, de Posa et de Don Carlos contre les despotes, et comme un républicain gauchiste par la bourgeoisie). En vérité, l’œuvre de Heidegger le montre : la discrétion du thème goethéen contraste avec une quasi-adoration de Hölderlin considéré comme le poète national du «peuple des poètes et des penseurs» : le chantre mystique d’une mission allemande, qui aurait entretenu les élites allemandes dans la pire psychopathologie politique et dans une illusions romantique autiste, égocentrique et potentiellement criminogène (ce thème a d’ailleurs été repris en France par E. Faye en 2005…). Sans nier la pertinence relative de cette approche, elle nous paraît réductrice et révélatrice des lacunes de l’approche «sociologique» de Pornschlegel : nous renvoyons le lecteur à Beda Allemann, dont le Hölderlin et Heidegger (Epiméthée, PUF 1959, traduit par François Fédier) donnera une autre interprétation de cette relation constamment approfondie. Les choses se gâtent quand Pornschlegel ose écrire que Heidegger aurait avoué à Hannah Arendt la constance de son antisémitisme (pp.145-146) : Pornschlegel va jusqu’à jeter dans la balance sa qualité de philologue germaniste et sa maîtrise de l’allemand pour l’affirmer : «le texte allemand est sans équivoque» ! Or il s’agit de toute évidence d’un contre-sens absolu et l'on renvoie ici non seulement au texte français et allemand de la correspondance mais à la présentation par Frédéric de Towarnicki du contenu de cette lettre de 1932 (Le Magazine littéraire, N°397, avril 2001, pp.88-89). Comme Pornschlegel semble débiteur de Heidegger à certains égards (comme beaucoup de ceux qui lui crachent dessus d’ailleurs), il y a de quoi s’interroger sur l’origine de ce qui ressemble à de la calomnie. Comme disait Nietzsche, la philologie est le début de l’honnêteté en philosophie : mais sait-on encore lire ? Et écrire des livres ?… Quand on s’éloigne des Schlegel, que reste-t-il ?

La 3ème partie, «Ce que résister veut dire», traite de Lucie Aubrac (bizarrement et de façon un peu conformiste) et de Malraux (présentés en écrivains joyeux de la désobéissance, du droit à la révolte au nom de la dignité humaine et modèles de la Résistance pour un peuple allemand prisonnier du légitimisme d’origine paulinienne et luthérienne)… L’étude suivante (sur les principes du droit romain en France et sur leur rôle face à la terreur nazie) se fonde sur un texte intéressant d’Aragon. La 4ème partie, «Reconstruire après le désastre», analyse le syndrome terroriste post-fasciste avec la lutte entre bande à Baader et Etat policier de la RFA (voir à ce sujet Fassbinder et élargir à l’Italie voire à la France avec son syndrome de Vichy…!) ; Pornschlegel souligne enfin le rôle de paradigme que la technique joue dans la pensée allemande en suggérant qu’il y a là un révélateur d’une incapacité à penser politiquement et démocratiquement le corps social, y compris - soit - chez des intellectuels du niveau de Heidegger et de Jünger : ici, on lui laisse la responsabilité de cette thèse. Un rapport avec l’angle partial sous lequel la correspondance est «lue» ? Quant à Brecht, son théâtre révolutionnaire, tragique et dominé par le sacrifice et la mort serait une expression de l’incapacité des intellectuels critiques à échapper à l’idéologie de la violence voire de la solution totalitaire et apocalyptique : un refus du réel et du compromis démocratique ? «Le piège du Père», enfin, traite – sujet bien connu – des conflits de génération de 1918 et les années 70, où la virilité et l’autorité sont compromises – dans un cercle vicieux - par la compromission dans le militarisme, puis le fascisme ou par la défaite et la honte de l’impuissance politique et de la pauvreté (pendant Weimar) : l’histoire apparaît alors comme un cycle infernal où chaque génération nouvelle s’oppose à la précédente en tombant dans des erreurs symétriques inverses (la jeunesse des années trente basculant dans les organisations militarisées par mépris des pères vaincus et pauvres comme le terrorisme de la RAF rééditerait la violence fasciste par réaction à la menace du retour au fascisme dans la société de masse de «l’homme unidimensionnel»).

Quelques remarques critiques. 1. La structure de compilation de l’ouvrage : elle implique un manque de synthèse, bien qu’il y ait une unité d’approche et de méthode et que certaines directions se dégagent. 2. Cette grille de lecture n’est pas fondamentalement nouvelle. Ce souci de problématiser ainsi l’histoire littéraire (chercher dans les idées et œuvres d’un grand protagoniste comment le 20ème siècle fut possible) et de la mettre en perspective philosophico-anthropologique et historico-politique semble très justifié, surtout si sa «Raison» n’est pas une idole scientiste ou idéologique à la Lukàcs. Rappelons que ce sociologue lénino-stalinien, dogmatiquement déterministe et matérialiste-historique, comme on sait, proposait une généalogie du nazisme et des guerres mondiales par «l’irrationnalisme» allemand (en gros toute la culture allemande, sauf Marx-Engels) : son très mauvais La Défaite de la raison réduisait Nietzsche à un fasciste et caricaturait Schelling en réactionnaire obscurantiste, origine lointaine des mythes religieux nazis. Des sociologues libéraux ou marxistes (l’élève de L. Febvre des Annales, Henri Brunschwig – 1947/1973 - sur la crise de la Prusse et le préromantisme après la mort de Frédéric II) avaient corrélé l’histoire conservatrice de l’Allemagne et le manque de base sociale bourgeoise et urbaine qui eût pu devenir sujet historique d’une évolution démocratique ou de révolutions bourgeoises parallèles à celles de l’Occident. La spécificité de Pornschlegel nous semble d’axer son propos sur l’idéologie du droit et de l’identité nationale à travers la littérature. Documentation et réflexion méritent attention, mais là encore ces idées ont été déjà développées (fameuse distinction scolaire, un peu forcée, des deux conceptions de la nation : Renan / romantisme allemand à la Herder). Il nous semble que le propos de l’auteur est de prendre part à la rééducation politique de son peuple, dans un cadre «européen» d’exaltation du Droit, de patriotisme constitutionnel et de défense de la raison discursive mise en œuvre par Pornschlegel et appliquée à l’histoire littéraire : cette foi semble enracinée dans le consensus de la RFA dont Habermas est l’idéologue quasi-officiel (le nouveau Hegel de l’Allemagne post-moderne si on veut). On pourrait donc aussi bien dire de ce livre qu’il est assez «politiquement correct» et sera d’autant mieux reçu dans l’université française qu’il célèbre la clarté latine de la France des Lumières, image que nous aimons avoir de nous-mêmes.

Se pose tout de même la question suivante : cette grille épuise-t-elle le sujet de la participation à la modernité de l’Allemagne ? Il ne s’agit pas de vanter le modèle socio-politique allemand (une variété de formes, distinctes de la France libérale, si on veut depuis 1789), mais la voie allemande n’a-t-elle pas été formidablement porteuse de littérature et de grande philosophie mais aussi de progrès techno-scientifique et économique entre 1789 et 1918 et même pendant le Troisième Reich à certains égards ? On dira que ce n’est pas le propos de Pornschlegel, mais on n'est pas sûr qu’on puisse «penser l’Allemagne» et les rapports entre «politique et littérature aux XIXe et XXe siècles» en faisant l’économie de cet aspect des choses. A cet égard, Pornschlegel semble trop dépendant de la mode «droits de l’homme», juridique et morale, pour aller vite entre la Hannah Arendt anti-totalitaire et Habermas, et insuffisamment lecteur de Nietzsche, Heidegger et Jünger sur le Moderne et la Technique, d’où sans doute les points aveugles et la grave erreur de lecture signalée.


Max Lehugueur
( Mis en ligne le 23/02/2010 )
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