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« Vous me copierez cent fois… »
Bernard Laygues   500 fautes d’orthographe à ne plus commettre
Albin Michel - Les Dicos d'or 2004 /  10 € - 65.5 ffr. / 220 pages
ISBN : 2-226-14381-5
FORMAT : 12 x 20 cm
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Un Bernard peut en cacher un autre. Si cet ouvrage est signé Bernard Laygues, ancien réviseur au Point et membre du jury national des Dicos d’or, c’est bien Bernard Pivot que l’on retrouve en couverture (dans une illustration de Desclozeaux) et en quatrième de couverture (en photo, sa fameuse branche de lunettes posée sous la lèvre inférieure). Le lecteur ainsi rassuré par ce label de qualité « Premier choix » ouvre le livre et découvre alors une caverne d’Ali Baba des fautes d’orthographe et de grammaire, angoissante ou jubilatoire, selon son état d’esprit.

Elles sont classées par ordre alphabétique : c’est un choix comme un autre, mais il nous semble qu’il aurait été plus judicieux d’opérer un classement par degré de difficulté, par type de fautes ou par fréquence. Ainsi, on trouve à la lettre « P », « On opérait sous penthotal » (et non sous « pentothal »), un mot dont l’occurrence dans les correspondances et autres courriers administratifs doit être assez limitée – certes, il fallait parvenir à réunir 500 fautes pour donner un beau titre à cet ouvrage ! Juste après le penthotal, « je me suis permis » (et non « permise », si vous êtes une femme) touche en revanche à une difficulté majeure de la langue française, l’accord du participe passé des verbes pronominaux, qui mériterait à elle seule un chapitre entier nourri de multiples exemples pour qu’on en comprenne bien les subtilités, et non pas qu’on l’aborde au gré de l’alphabet (75 pages plus haut, le même thème est évoqué via « s’emparer de »). Il en ressort une impression générale de fouillis, d’autant que des fautes de différentes natures (orthographe, grammaire et conjugaison) se succèdent au fil des pages.

Mais si l’on prend chaque article en tant que tel, le travail de Bernard Laygues est intéressant : en quelques phrases, l’auteur s’efforce d’expliquer pourquoi on écrit tel mot ainsi et pas autrement, et d’où vient que beaucoup de gens font la faute. La lecture de ce livre, à picorer par-ci par-là, n’est donc pas du tout désagréable et fera sans doute se lever d’étonnement quelques sourcils. Sur le seul plan des difficultés de l’orthographe, on pourra tout de même trouver plus cohérents d’autres ouvrages ; et quant à la grammaire, les plus motivés se tourneront sans hésiter vers le célèbre et excellent « Grevisse » : Le bon usage, chez Duculot… 77 euros. Motivés, on vous a dit !


Anne Bleuzen
( Mis en ligne le 20/09/2004 )
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