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À voir et revoir encore !
avec Steven Spielberg, Harrison Ford, Sean Connery, Kate  Capshaw
Paramount 2008 /  29.99   € - 196.43 ffr.
Durée film 360 mn.
Classification : Tous publics

Sortie cinéma, Pays : 1981-1989, États-Unis

Version : 3 DVD 9/Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 2.35 (couleurs)
Format audio : Anglais, Français (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Français, Anglais

DVD 1
- Le film Les Aventuriers de l’Arche perdue (Raiders of the Lost Ark)
Bonus inédits :
- Les Aventuriers de l’Arche perdue : Introduction
- Indiana Jones : Commentaire
- Le Visage qui fond !
- Storyboards : Le Puits des Âmes
- Galerie de photos

DVD 2
- Le film Le Temple maudit (The temple of Doom)
Bonus inédits :
- Le Temple maudit : Introduction
- Les Sales bestioles
- Voyager avec Indy : destinations
- Storyboards : Les chariots de la mine
- Galerie de photos

DVD 3
- Le film La Dernière Croisade (The Last Crusade)
Bonus inédits :
- La Dernière Croisade : Introduction
- Les femmes d’Indy : Hommage de l’American Film Institute
- Les amis et ennemis d’Indy
- Storyboards : la Séquence d’ouverture
- Galerie de photos

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Alors que papi Indy s’époumone dans une jungle numérique en quête d’un crâne bling-bling (avouons-le, pour notre plus grand plaisir !), on attendait une nouvelle édition DVD de la trilogie de Spielberg et Lucas, depuis quelques semaines devenue quadrilogie. C’est chose faite avec ce pack spécial réunissant les trois premiers épisodes de la saga et des bonus inédits avec de nombreux entretiens du staff du dernier film en date.

26 ans ont passé depuis qu’un certain archéologue partait en quête des tables de la loi dans le désert égyptien. 20 ans, depuis que, en compagnie de son père, il parcourait l’Europe et la Syrie en quête du Graal. Et pourtant, ces trois épisodes sont loin d’avoir pris le statut de reliques ou d’artefacts archéologiques. Le tandem Spielberg/Lucas, meilleurs amis à la vie, réalisateurs de génie, a imaginé avec Indy une saga phare du cinéma mondial.

C’est donc avec un plaisir réel et renouvelé que l’on replongera dans ces trois films d’aventures et des moments clés, inoubliables. Des passages obligés aussi, devenus marques de fabrique, et à ce titre fidèlement repris dans l’opus 4 : les bébêtes qui grimpent, grattent, ondulent et font peur, les tarentules, serpents à foison, armées de rats ou tapis d’insectes, assurément «pas des gâteaux secs» comme le précise Demi-Lune dans Le Temple Maudit ; des trahisons en veux-tu en voilà ; des femmes fatales, et aventurières aussi (Spielberg épousera d’ailleurs la blonde Kate Capshaw après le tournage du Temple maudit) ; l’enrobage fantastique de références religieuses et mythologiques – l’arche perdue, le saint calice et les divinités hindoues ; un humour bon enfant et faisant mouche, ici Hitler signant le carnet du père d’Indy, là un festin indien avec force serpents surprises, sorbets de cervelles de singes et autres douceurs croustillantes, ailleurs ce coup de feu expéditif d’Indy face à un égyptien habile au maniement du sabre !

De l’avis général, La Dernière croisade est le meilleur des trois (et des quatre !) : techniquement plus abouti, une intrigue plus fouillée et axée sur la relation entre Indy Jr et son père (Sean Connery assure à lui seul une grande partie du succès du film) et un humour constant : du zéro défaut.

Les bonus accompagnant chacun des trois films permettent une mise en relief de la trilogie. Où l’on comprend mieux, si l’on ne le savait pas, le travail d’équipe entre Spielberg et Lucas et les spécificités de chaque épisode. C’est George Lucas qui insista pour que le second film soit si sombre, tout comme L’Empire Contre-Attaque était le film le plus noir de la trilogie Star Wars. C’est également lui qui vint avec l’idée du Graal pour le troisième épisode. Pas totalement convaincu, Spielberg y ajouta l’interaction d’Indy avec son père. On apprend aussi beaucoup de choses sur les scènes avec les fameuses bestioles (de vrais serpents et autres bugs ! Nous n’en sommes pas encore à l’époque du tout digital !) et sur les lieux de tournage : saviez-vous par exemple que certains canyons dans Indiana Jones sont exactement les mêmes, angle de vue excepté, que ceux que l’ont peu voir dans La Guerre des Etoiles ?!

Bref, plus de 5 heures de pur plaisir, pour accompagner le quatrième épisode auquel manque, peut-être, une patine de 20 ans. Quant aux autres, les Benjamin Gates et consorts, ils n’ont qu’à aller se rhabiller !


Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 13/06/2008 )
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