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Du charme, de la poésie… et beaucoup d’ennui
Jacques  Gamblin   Entre courir et voler il n’y a qu’un pas papa
Le Dilettante 2003 /  1.98 € -  13 ffr. / 124 pages
ISBN : 2842630793
FORMAT : 12 x 18 cm
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Ce récit de Jacques Gamblin laisse perplexe. Bourré de charme, il est pourtant imperméable. Au sens propre : le lecteur a du mal à entrer dans le texte. Pourtant, le narrateur, un coureur de fond qui revit sa vie au fil de ses foulées, cherche à l'entraîner dans sa course. Rythmée par des phrases courtes, hachées, à la cadence de ses inspirations/expirations.

Dans ces phrases, des images, des émotions, une poésie qui flirte avec l’absurde, proche de l’univers de Raymond Devos. Gamblin aime visiblement jouer avec la langue. «A toutes les heures, le jour, la nuit, sans ombre. Aveuglément, je courais. Éperdument je courais. Infiniment, avec le chien, avec le loup, entre les deux, je courais.» Mais peut-être un peu trop. Les trouvailles, les contorsions du langage amusent – «Je revenais en sang à la maison. Rouge sur blanc, tout fout le camp !» –, émeuvent – «Tous ceux comme lui qui ont vu mourir des vaches et des chevaux. Tous ceux dont on croit qu’ils ont tellement les pieds sur terre que ça ne leur fera rien de rentrer dedans », mais à la longue, lassent. Comme si l’auteur, à force de formules, s’écoutait écrire.

C’est dommage, car il y a beaucoup de sincérité quand il évoque quelques grands moments de sa vie : la naissance de sa fille, sa relation avec son père et la mort de celui-ci. Mais ces moments sont fugaces, et ne parviennent pas à accrocher le lecteur. Comme le marathon décrit par Gamblin, la lecture de ce récit, pourtant court, s’avère une véritable épreuve d’endurance.


Marie-Pierre Noguès
( Mis en ligne le 28/01/2004 )
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