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Etienne-Jules Marey, le mystère du mouvement
Michel  Frizot   Etienne-Jules Marey, chronophotographe
Nathan 2001 /  8.4 € -  55 ffr. / 312 pages
ISBN : 2-09-754194-1
FORMAT : 30 x 29
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Difficile d’établir d’emblée un lien entre les travaux concernant la
physiologie du mouvement menés par l'éminent professeur du collège
de France et les photographies décomposant la marche de l’homme qui
ont inspiré Marcel Duchamp dans la composition de son Nu
descendant un escalier.
C’est pourtant la tâche que s’est assignée
Michel Frizot dont la notoriété repose sur la Nouvelle histoire de la
photographie dont il a assuré la direction en 1994. Après vingt années de
recherches, il publie une somme consacrée Etienne-Jules Marey
(1830-1904). Le livre se compose de trois parties. La première fait le
point sur la double carrière de Etienne-Jules Marey. La seconde réunit
une centaine de planches chronophotographiques. Quant à la troisième,
elle évoque les travaux de contemporains de Marey qui se sont attachés à
saisir le mouvement, éclairant par exemple les relations entre le Français
et l’anglais E. Muybridge qui le mit sur la voie de la photographie avec ses
prises de vue d’un cheval au galop.

Comme Claude Bernard auquel il succède à l’Académie des sciences,
Etienne-Jules Marey fonde une méthode expérimentale. Sa «méthode
graphique» est destinée à enrichir la connaissance physiologique des
animaux et des hommes tout en délaissant l’étude du squelette et des
muscles, basée sur la vivisection. Il s’agit en fait d’étudier «les êtres
vivants, animés par des forces vitales»
dans leurs actes et sans
aucun dommage sur l’objet de l’étude. Le chronophotographe prend
place dans cette cohorte d’instruments et de dispositifs techniques qui
permettent de décomposer un phénomène en phases successives, tout
comme un chimiste décompose une substance en éléments. Si l’on est
saisi par le caractère esthétique des silhouettes blanches qui marchent,
courent ou sautent devant un fond noir ou par les épures qui se
«dessinent » lorsque les modèles sont revêtus d’un costume noir à
lignes blanches, tel n’était donc pas la volonté de Marey. Les recherches
techniques menées par ce positiviste viennent d’ailleurs nous le
confirmer. Dès 1888, les dispositifs à plaques fixes devant lesquelles un
disque percé d’une fente fait office d’obturateur sont remplacées par des
dispositifs à pellicule mobile qui permettent la translation d’images
successives. Avec des conséquences scientifiques satisfaisantes
puisque le décalage des vues facilite la compréhension des
mouvements. Mais surtout avec un avenir des plus florissants puisque le
principe du cinématographe était né. Il ne lui manquait plus qu’un
système d’entraînement stable, inventé sept ans plus tard par les frères
Lumière.


Zoé Blumenfeld
( Mis en ligne le 26/04/2002 )
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