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Le discours de LA méthode
Michel  Montignac   Je mange, je maigris et je reste mince !
Flammarion 2004 /  2.75 € -  18 ffr. / 310 pages
ISBN : 2-08-201199-2
FORMAT : 15x22 cm
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Michel Montignac a connu grâce à la méthode d’amaigrissement qu’il a créée et qui porte depuis son nom un succès indiscuté : depuis Je mange donc je maigris, la première édition de 1987, sa méthode a été adoptée par de nombreux consommateurs avides de maigrir. L’ouvrage connaît cette année une nouvelle édition au titre encore plus prometteur (et donc ambitieux) : Je mange, je maigris et je reste mince !

On ne discutera pas ici de l’intérêt scientifique de la méthode (par ailleurs très débattue, y compris dans l’ouvrage) qui nécessiterait une recherche complète sur le sujet, mais plutôt de l’information qu’il peut apporter à un lecteur cherchant à perdre du poids. Consacrée comme l’une des méthodes d’amaigrissement les plus célèbres (elle n’est d’ailleurs plus connue que sous le nom de son concepteur), la méthode Montignac s’est faite connaître notamment par ses positions assez iconoclastes (aujourd’hui encore) par rapport aux idées habituellement véhiculées sur l’amaigrissement, et notamment par la remise en cause totale de l’idée selon laquelle il y a une relation entre la ration calorique quotidienne et le poids («le calcul calorique relève de l’absurde»).

La méthode Montignac repose sur le calcul de l’index glycémique des aliments (et non sur leur valeur calorique). Pour schématiser, l’index glycémique, c’est le pouvoir glycémiant d’un aliment : il traduit l’augmentation de glucose dans le sang consécutive à l’absorption d’un glucide (et qui conduit à la prise de poids). Rassurons ceux que ce genre de termes scientifiques inquiète, le lecteur se familiarise assez rapidement avec des concepts qui sont repris tout au long de l’ouvrage (même si, en dépit d’une volonté de vulgarisation évidente, certains passages demeurent assez techniques).

Ici on ne parle donc plus de «sucres lents» et de «sucres rapides», mais de «bons» et de «mauvais glucides», ces derniers étant ceux dont l’index glycémique est le plus élevé. On apprend donc rapidement quels sont les aliments qu’il faut éviter. Même si la plupart sont des ennemis traditionnels du régime (sucre, bière, frites…), d’autres étonneront plus le lecteur (carottes cuites, fèves cuites, potiron, pastèque…). Le principe de base de la méthode est donc assez simple : il consiste à sélectionner les aliments en fonction de leur index glycémique, en privilégiant les aliments à l’index le plus faible.

Le régime comprend trois phases devant permettre de parvenir à une perte de poids substantielle (1), de se maintenir à cet «équilibre pondéral» (2), et de stabiliser définitivement son poids à ce niveau (3). Ces différentes phases sont clairement exposées et fournissent de nombreuses idées de menus permettant de répondre aux préceptes de la méthode. Car il faut bien le dire, si celle-ci est efficace, c’est au prix de l’élimination de certains aliments parmi les plus incontournables (notamment les farines). L’auteur donne heureusement de nombreux «trucs» pour éviter d’avoir à manger les aliments à proscrire (durant la phase 1 en tout cas), ainsi que des recettes plutôt appétissantes et évidemment acceptables pour le régime (notamment un étonnant soufflet sans farine).

La phase 1, destinée à la perte de poids, est évidemment assez restrictive, alors que les phases 2 et 3, destinées à pérenniser cette perte de poids, autorisent des écarts en jouant sur l’équilibre de l’index glycémique entre les différents aliments d’un même repas : on pourra par exemple prendre de la purée de pommes de terre, en ayant d’abord mangé une soupe de légumes et en terminant le repas par un fruit. Ceci dit, il ne faut pas se voiler la face (le discours du livre est d’ailleurs très clair sur ce point), une perte de poids véritablement durable n’est envisageable qu’au prix d’une certaine discipline, qui conduit ici pratiquement au bannissement du sucre.

Il n’y a pas ici de régime miracle; tout est une fois de plus question de volonté. Ce régime ne peut donc se faire que rigoureusement, et l'on conseillera à ceux qui désireraient l’entreprendre, de bien réfléchir à ce dont ils sont capables, en n’oubliant jamais que le plus grand risque (d’ailleurs fréquemment souligné dans l’ouvrage) dans un régime quel qu’il soit, est de reprendre plus de poids qu’on a réussi à en perdre.


Raphaël Didry
( Mis en ligne le 05/10/2004 )
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