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La griffe du passé
José  Munoz   Daniel  Picouly   Retour de flammes
Casterman - romans 2003 /  1.76 € -  11.50 ffr. / 80 pages
ISBN : 2-203-33494-0
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Les associations entre un écrivain à la mode et un dessinateur sont devenues une des plaies du monde de la bande dessinée. Le plus souvent l’homme de plume ne voit dans le dessin qu’une illustration flatteuse de son histoire, tandis que le dessinateur se contente d’engranger les retombées éditoriales d’une opération plus commerciale que productive. Rien de tel ici, bien au contraire.

La noirceur graphique de Munoz aurait pourtant pu inciter Picouly à se laisser aller à jouer à son tour sa petite musique : le paradigme Céline/Tardi aurait de nouveau sévit. Au contraire, un récit sec comme un coup de trique laisse toute latitude au trait incisif de l’argentin, mais aussi à la tension qu’il sait faire naître comme personne de la confrontation du cadre contraignant des cases et de l’exubérance bordélique de ses noirs.

En un mot, Picouly nous invite à imaginer une manière de Sarkozy, mais sorti du ruisseau, dans les heures précédant sa nomination à Matignon. Aucune complaisance dans cette peinture de la comédie du pouvoir, pas plus qu’il n’y a d’insistance à agiter des clefs derrière des pantins qui pourraient s’appeler Bernadette, Minc, ou que sais-je encore ? Demain ils s’appelleront autrement, Saint-Simon les connaissaient intimement sous un autre nom, et pourtant ce sont toujours les mêmes. Le moins surprenant n’étant pas de voir Munoz se colleter à la représentation de Bercy ou du mobilier urbain estampillé J.C. Decaux : le décalage d’avec les années 60, ce retour de flammes qui donne son titre à l’album, est à son image terrible et réjouissant.


Nicolas Balaresque
( Mis en ligne le 03/03/2003 )
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