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Trop de clampins
Laurent  Rullier     Stanislas   Victor Levallois (tome 4) - La balade des clampins
Les Humanoïdes associés 2004 /  1.53 € -  10 ffr. / 48 pages
ISBN : 2-7316-6326-X
FORMAT : 22,5 x 29,7 cm
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Eté 1954. Victor Levallois attend son grand-oncle Paul à la sortie de la prison de la Santé. Mais il n’est pas seul. Des truands de Paname comptent le cueillir : il serait à la tête d’un trésor étrangement acquis pendant la dernière guerre. C’est la recherche de ce trésor qui va entraîner Victor et son oncle, avec deux bandes de gangsters aux basques, de Paris à Saint-Nazaire en passant par Guérande, Pornic et Kercabellec — et fournir la trame de cet album.

Stanislas et Rullier poursuivent la biographie improblable de Victor Levallois. On retrouve l’ensemble des éléments séduisants des tomes précédents, et en particulier du «Manchot de la Butte rouge». C’est la France des années 1950 qui, ici encore, fournit le décor des aventures de Victor Levallois. La précision de la reconstitution historique est une fois de plus à louer, et fait le principal attrait de l’album.

La révérence à Hergé est plus nette encore, même si les dessins semblent ici moins retravaillés que dans les albums précédents. Victor Levallois a encore — évidemment — ces traits simplistes qui étaient aussi ceux de Tintin. Davantage : il se promène dans une «Schwinnwagen» qui est à l’automobile ce que la fusée d’Objectif Lune était à l’aéronautique, carrés rouges et blancs compris. Bref, Stanislas et Rullier réutilisent leurs ingrédients.

Cela dit, il faut bien l’avouer : on est peu déçu. Les dialogues, d’abord, semblent un peu trop des pastiches de Michel Audiard («Vous retournez chez Raoul. J’vous appelle dès qu’ils ont posé leurs valbombes. Sors ton morlingue et file-moi du carbure Micheline. J’risque d’avoir des frais professionnels»). Ils ne produisent ici qu’un effet exotique outré, et font rarement rire, dommage.

L’intrigue, surtout, lasse. Victor Levallois est un bon héros, fade comme Tintin, amoral comme Corto Maltese, largué comme Théodore Poussin. Mais les faire-valoir n’ont pas ici l’épaisseur des personnages des épisodes précédents. On les suit dans leur périple sans y croire et sans s’attacher à eux. Même Alphonse, le gangster saisi par le remords et l’amitié, qui pouvait être un beau sujet, laisse de marbre. Les autres, c’est pire. On a beau savoir que ce sont des clampins, c’est pénible.


Sylvain Venayre
( Mis en ligne le 20/06/2004 )
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