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1914-1918
Dossier : Paroles de poilus

Prisonnier de guerre
Olivier  Guilleux   - La Grande Guerre d'Olivier Guilleux
Geste éditions 2003 /  3.36 € -  22 ffr. / 300 pages
ISBN : 2-84561-087-4
FORMAT : 17x24 cm

Présentation par Éric Kocher-Marbœuf.

L'auteur du compte rendu: Agrégé et docteur en histoire, Jean-Noël Grandhomme est l'auteur d'une thèse, "Le Général Berthelot et l'action de la France en Roumanie et en Russie méridionale, 1916-1918" (SHAT, 1999). Il est actuellement PRAG en histoire contemporaine à l'université "Marc Bloch" Strasbourg II.

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Né en 1891, sorti de l’école Normale de Parthenay (promotion 1908-1911), l’instituteur Olivier Guilleux fut mobilisé le 2 août 1914 comme des millions de Français, mais sa guerre ne dura qu’un peu plus d’un mois (puisqu’il fut fait prisonnier dès la bataille de la Marne). Présenté par Éric Kocher-Marbœuf, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Poitiers, ce récit rédigé après la guerre concerne donc, dans un premier temps, les terribles combats de la bataille des frontières (notamment les chocs de Montquintin et de Virton, en Belgique). La découverte que «le feu tue» et même qu’il extermine, les 75 qui tirent trop courts, les ordres, les contrordres, la panique et la retraite : Guilleux est comme happé dans une spirale de confusion et de violence qui causera la mort de dizaine de milliers de soldats en pantalon garance en quelques jours. Il ne s’interroge pas sur les responsabilités – énormes – de Joffre et du GQG dans la dramatique sous-évaluation des forces allemandes qui font face aux armées françaises, il ne remet pas non plus en cause la «tactique Grandmaison» d’offensive à outrance, mais son récit parle de lui-même.

La deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à la captivité à travers la correspondance entre le prisonnier, ses parents et ses sœurs. Sous-lieutenant, Guilleux passe d’un camp d’officiers à un autre (Magdebourg, Halle, Hannov-Münden, Sulingen), toujours en Allemagne du Nord. Il raconte sa vie quotidienne – en version édulcorée, sans nul doute – s’enquiert des nouvelles de «la maison», s’ingénie à se trouver toutes sortes d’activités pour tromper le «cafard». Le livre s’achève sur un récit de sa rocambolesque évasion manquée et de son errance sur les routes allemandes, puis de son internement en Suisse (dans le cadre d’accords généraux entre la France et l’Allemagne).

Après la guerre, Guilleux reprendra son métier de maître d’école et épousera une collègue au charmant prénom : Pâquerette. Il mourra en février 1940, au début d’une autre guerre. Ce bel ouvrage (dans la forme aussi, avec notamment une illustration de couverture très bien choisie) nous éclaire donc sur deux aspects habituellement peu évoqués dans la plupart des carnets de poilus, qui s’attachent à décrire la guerre de positions : le début du conflit et surtout la captivité.


Jean-Noël Grandhomme
( Mis en ligne le 31/01/2004 )
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