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L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
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Sting ... All this time

Polydor (A&M / Universal) 2002 /  5.33 €
Durée DVD 160 mn.

Titres interprétés par Sting :
Fragile - 1000 years - Perfect love gone wrong - All this time - Hounds of winter - Mad about you - Don't stand so close to me - When we dance - Dienda (titre inédit)- Roxanne - (If you love someone) Set them free - Brand new day - Fields of gold - Moon over Bourbon street - If I ever lose my fairth in you - Every breath you take

Bonus :
* Reportage sur les coulisses du concert
* Entretiens
* Making of du tournage
* Bonus cachés

Dolby digital 5.1
16:9 compatible 4/3

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Unité de lieu: une splendide villa de Toscane, demeure italienne de Sting. Unité d’action: la préparation et le déroulement d’un concert intime dans les jardins de cette villa où Sting revisite par des arrangements raffinés, en compagnie d’un groupe aussi cosmopolite que fusionnel, ses plus grands succès, ceux de sa carrière solo comme ceux du temps de Police. Mais l’unité de temps, quinze jours d’affilée en fin d’été pour ce travail qui n’apparaît jamais comme tel, est brisée par un événement, « l’Evénement de 2001 », la destruction du World Trade Center le 11 septembre dernier, date même du concert champêtre. Et toute l’aventure musicale prend une autre dimension.

Alors, une fois n’est pas coutume, le documentaire n’est pas un de ces bonus, de ces «making of» aux relents marketing qui accompagnent désormais presque systématiquement DVD musicaux et cinématographiques. Il mérite d’être regardé avant même la captation du concert, dans l’ordre même de la chronologie, l’un éclairant l’autre et rétrospectivement.

Cela commence dans la douceur et la quiétude de cette campagne de Toscane, la plus belle au monde, havre de création, paysage et climat inspirateurs s’ils en sont. «J’espère que toute personne qui vient ici sera imprégnée par l’esprit du lieu » , explique l’hôte, en accueillant au fur à mesure les musiciens invités à partager avec lui cette aventure, souvent des compagnons de longue date tel le batteur français Manu Katché ou le guitariste anglais Dominic Miller (un ancien de Pretenders) ou encore un autre Britannique, le préposé aux claviers et producteur Kipper. Embrassades dans le pur style «showbiz» où le documentaire révèle ce monde un peu malgré lui.

On suit la genèse de ce joli projet, à la fois concert, disque, film et événement Internet, qui renouvelle avec bonheur les figures d’ordinaire imposées de ce genre d’exercice. On sent l’effervescence de la gestation, l’énergie qui se dégage de ce «workshop», cet atelier de création et l’inspiration du lieu ainsi que son esthétique provoquent bien l’effet souhaité par Sting. Sans verser dans l’acte d’allégeance au suzerain, le réalisateur a eu la bonne idée de demander à chacun comment il avait entendu, découvert pour la première fois la musique de Sting. Effet madeleine garanti. Au travers des morceaux, de leurs atmosphères respectives, le petit groupe s’offre le luxe de squatter tous les coins et les recoins de la villa et de son parc, selon affinité. Beaucoup de travail sans jamais avoir l’impression de travailler, pour reprendre une des devises de Sting.

Quelques minutes de la dernière répétition, sorte de générale, de filage ultime du spectacle, séquence malheureusement trop courte avec le recul des événements, montrent l’harmonie de musiciens dévoués à leur art. Et là tout bascule. Nous sommes le 11 septembre, quelques heures avant le concert, un Sting, la mine visiblement défaite, réunit ses compagnons sur la terrasse. Ensemble ils évoquent la possibilité d’annuler la soirée. Puis peu à peu, dans une belle unanimité très « the show must go on », un peu cliché, ils recensent tous les arguments qui plaident pour l’option de jouer tout de même. On remarque au passage la gêne un peu plus marquée de Cheb Mami, l’Algérien, celui qui a la réaction la plus spontanée.

Vient enfin le concert, tout entier traversé par le tragique de la journée. Sting ne se privant pas, en showman rodé à l’exercice caritatif, de l’évoquer entre les morceaux. A cette réserve près, il faut noter que s’il joue sur la corde sensible, il le fait avec une rare intelligence tout au long de ce concert où l’harmonie du lieu, l’osmose et la complémentarité des musiciens font merveille. Belles versions de All this time ou de Seven, relectures bienvenues de Don’t stand so close to me et de Every breath you take, recréation de Fragile, transfiguré. La tonalité dominante est très jazzy, avec beaucoup de finesse. Et ce soir-là, même si c’était le 11 septembre 2001, Sting invita ses fans chez lui comme des amis intimes. « My house is your house », dit-il en guise d’épilogue.


Fabrice Guillermet
( Mis en ligne le 08/03/2002 )



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