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L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
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Darkness
de Jaume Balagueró
avec Anna Paquin, Lena Olin, Stephan Enquist
Wild Side Video 2004 /  23 ffr.- 3.51 €
Durée film 98 mn.
Classification : - 12 ans

Version : 2 DVD Zone 2/PAL
Format vidéo : 2.35
Format image :16/9 compatible 4/3
Format audio : Français (Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1), anglais (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Français

Bonus du DVD 2
Entretiens avec Jaume Balagueró et Brian Yuzna (producteur)
Making of
Module effets spéciaux
Scènes coupées présentées par Jaume Balagueró
Affiches françaises, affiches internationales présentées par Jaume Balagueró
Pré bande-annonce (images inédites) et bandes-annonces
Filmographies
DVDRom (liens Internet)

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Une petite famille américaine, en apparence idéale, vient s’installer en Espagne dans la maison d’enfance du père. Mais très vite, celui-ci est rattrapé par de violentes crises d’une maladie qu’il croyait sous contrôle depuis dix ans. Plus étrange encore, les pannes de courant se succèdent, laissant deviner de menaçantes présences enfouies dans l’ombre. L’ambiance familiale dégénère sérieusement et bientôt, le jeune fils se dit agressé par des enfants vivant dans l’obscurité…

Ainsi commence Darkness, le deuxième film de l’Espagnol Jaume Balagueró, déjà très remarqué (et primé) au festival de Gérardmer 2000 avec la sanglante Secte sans Nom. Un démarrage un rien classique, qui laisse d’abord soupçonner une variation paresseuse et pas follement réjouissante sur le thème de la maison hantée. Heureusement, le jeune Espagnol est plutôt malin. En citant habilement de grands classiques du genre, il va déjouer notre attente et partir dans une voie plus surprenante et risquée. Ses références sont clairement revendiquées : le Shining de Stanley Kubrick (pour le personnage du père instable et menaçant, les couloirs et certains spectres), les différents Amityville (pour les murs sanglants), les films de Dario Argento (pour le style baroque et coloré, les références mythologiques)… Mais finalement, rien ne se déroulera comme on le prévoyait, grâce à une idée simple mais lumineuse : donner le rôle du « méchant » à l’obscurité en elle-même, qui devient une présence vivante et maléfique au lieu de n’être qu’une morne absence d’éclairage.

Pour donner du corps à ces ténèbres, Balagueró multiplie les zones d’ombre et les contrastes, n’utilisant que très peu les effets spéciaux, jugés moins crédibles. Le résultat lui donne raison, puisque, au bout d’un certain temps, n’importe quelle partie obscure de l’écran devient réellement inquiétante… Quant aux montées de tension dramatique, elles sont accompagnées par de violents tremblements de l’image, similaires aux soudaines crises du père ; un procédé étrange et parfois trop appuyé, mais qui produit un effet déstabilisant bien réel. Et si quelques passages sont assez prévisibles, d’autres réservent leur lot d’angoisse et de frissons.

A un autre niveau, Darkness décrit avec subtilité et sans concession les dysfonctionnements d’une famille en apparence normale. Entre un père instable devenant inquiétant et une mère qui s’aveugle jusqu’à l’absurde, les deux enfants se retrouvent seuls face au danger. La grande sœur lucide (interprétée avec beaucoup de finesse par Anna Paquin) tente de protéger son frère de neuf ans (Stephan Enquist, déjà très mature). Dès lors, le film devient un drame assez poignant sur l’innocence sacrifiée et une peinture pour le moins cruelle des rapports entre père et fils. D’autant plus que Jaume Balagueró, rejetant radicalement la solution de facilité d’un happy end hollywoodien, nous offre un retournement de situation tragique rendant encore plus noire la série des événements. Et encore plus adéquat le titre du film…

Dans le lot relativement généreux des bonus proposés, l’intérêt principal réside dans la demi-heure d’interview avec le réalisateur. Prolixe et enthousiaste, il détaille la genèse du film, ne tarit pas d’éloges sur ses acteurs (avouant même une fascination pour Lena Olin, qui joue la mère), retrace son parcours dans le cinéma et révèle les obsessions qui le poussent à faire des œuvres étranges. Très fièrement, il avoue être resté un gamin qui aime faire peur en racontant de drôles d’histoires. L’ambition affichée de Darkness montre que Jaume Balagueró doit encore avoir plus d’un film ténébreux dans son sac.


Ludovic Ligot
( Mis en ligne le 02/03/2004 )



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