L'actualité du livre
Bande dessinéeet Policier - Thriller  

Zone mortelle (tome 2) - Hypnos
de Thomas Mosdi , David Vogel et Alex Gonzalbo
Delcourt - Insomnie 2003 /  12.50 €- 81.88  ffr. / 48 pages
ISBN : 2840559528
FORMAT : 24 x 32 cm

Etat second

L’enquête du commissaire Gillioc se corse. Après une série de meurtres sauvages et mystérieux, et l’enlèvement de Marianne Corbis (tome 1), Michaël Farise est retrouvé mort poignardé dans un cimetière. Ce nouveau meurtre est encore signé d’un obscur message en latin : Tempus edax rerum, «le temps détruit tout». Puisque le principal suspect est désormais devenu victime, les regards se tournent vers Marianne Corbis. Mais celle-ci est retenue prisonnière au centre Keller, dirigé par le Pr. Fourier. Elle fait partie des cobayes qui expérimentent une nouvelle molécule qui semble réveiller chez certains des pulsions meurtrières et un état de conscience second. Marianne est devenue dangereuse pour l’équipe du Pr. Fourier. Au centre Keller, un autre cobaye, Claude, a été également placé sous surveillance. Claude et Marianne vont unir leurs forces hors du commun pour tenter de sortir du centre, tandis que Fourier use de toutes les pressions pour dissuader Gillioc de poursuivre son enquête.

Après un premier tome plutôt déséquilibré, « Hypnos » se déroule dans un mouvement plus maîtrisé. Les différents protagonistes de l’affaire sont désormais tous en place, et l’on se demande comment Gillioc va pouvoir s’en sortir face à deux criminels dopés à la molécule XZ444 d’un côté, et à une sorte de puissante mafia pharmaceutique de l’autre. Réponse dans le prochain tome, qui devait conclure l’enquête.

Zone mortelle n’est pas dénué de suspense ni d’action, mais quelques lourdeurs viennent ternir l’ensemble (comme ce personnage du commissaire on ne peut plus lisse : séduisant mais pas séducteur, soucieux d’assurer la sécurité de sa petite fille qui lui rappelle tant sa défunte épouse, intègre, écoeuré par «les journalistes et leur quête aveugle de sensationnel»…). Côté dessin, les méchants froncent un peu trop fréquemment les sourcils, et les éléments du décor sont parfois étonnamment aléatoires (voir notamment les murs de la cellule de Claude). Un clin d’œil au lecteur ?

Anne Bleuzen
( Mis en ligne le 09/12/2003 )
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