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Jeunesseet Contes & légendes  

Le Vilain petit canard - & Le Loup et les sept chevreaux
de Orianne Lallemand et Marianne Dubuc
Casterman - Mon tout premier conte 2013 /  9,95 €- 65.17  ffr. / 20 pages
ISBN : 978-2-203-06044-9
FORMAT : 21,0 cm × 21,0 cm

Voir aussi, dans la même collection :

- Orianne Lallemand, Marianne Dubuc, Le loup et les sept chevreaux, Mars 2013, 20 p., 9,95 €, ISBN : 978-2-203-06045-6


Contes traditionnels

Une nouvelle collection destinée aux tout petits, vers 3 ans : ''Mon tout premier conte''. Orianne Lallemand a adapté les contes en les simplifiant de façon intelligente, et Marianne Dubuc les a illustrés en couleurs pastel, avec un joli graphisme naïf qui convient parfaitement à l’esprit de la collection. Les albums sont en carton épais, glacé, et à la dernière double page deux rabats se déploient pour découvrir la fin du conte.

Le Vilain petit canard est un conte d’Andersen optimiste, pour donner confiance en eux aux tout petits. Glissé parmi les œufs de la cane, un plus gros. On ne se pose guère de question à la première image, celle de l’éclosion des oeufs, mais, au fur à mesure de la croissance des canetons, le dernier apparaît bien vilain, gris, lorsque ses «frères» sont jaunes ; tout le monde se moque de lui, la vie à la ferme lui est bientôt insupportable.

Aussi, il s’enfuit mais le chien du chasseur ne veut pas de lui : il est trop vilain, même attitude chez le chat et la poule de la vieille dame (qui, elle, n’avait rien dit) ; accueilli par une famille de paysans, c’est lui qui a peur de leurs cris de joie et il s’enfuit à nouveau… Heureusement, au printemps, arrivent les cygnes et le vilain petit canard découvre la réalité : il n’est pas un canard mais un cygne : une vie nouvelle s’ouvre à lui, tout est désormais possible !

Un conte intelligent, qui fait partie du patrimoine littéraire.

Dans Le loup et les sept chevreaux, la chèvre laisse ses 7 chevreaux le temps d’aller au marché en leur recommandant bien de ne surtout ouvrir à personne, absolument personne ! Dès qu’elle a le dos tourné, le loup tente sa chance, et finit par entrer : il dévore immédiatement, sans même prendre le temps de les mâcher, les malheureux chevreaux imprudents, et s’endort lourdement sous un arbre pour digérer.

Au retour de la mère, le plus jeune des chevreaux, qui s’était caché dans l’horloge, raconte tout à sa maman. Celle-ci ne se démonte pas : avec ses ciseaux, elle ouvre le ventre du glouton, sort ses chevreaux et les remplace par des pierres, puis tous attendent le réveil ; et au réveil… le jeune lecteur ouvre les rabats et découvre la fin de l’histoire !

Un conte d’apprentissage : savoir se méfier du loup qui symbolise le danger, obéir à sa maman… et garder l’espoir d’une fin heureuse malgré tout !

Vers 3 ans.

Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 08/05/2013 )
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