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Dédalus 2.0
Amanda Sthers   Les Promesses
Le Livre de Poche 2016 /  6.90 € - 45.2 ffr. / 256 pages
ISBN : 978-2-253-06879-2
FORMAT : 11,0 cm × 17,8 cm

Première publication en août 2015 (Grasset)
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Alexandre Brastina d'Alba n'est pas un homme aimable. Il donne sa voix au récit, rapiècement de la mémoire, patchwork d'instants reconstruisant une vie, en partant de l'enfance nourrie des promesses éponymes, qui ne seront pas tenues, jusqu'aux vieux jours d'un homme bien seul.

Une enfance italienne, toscane, méditerranéenne. Une maison de famille, manoir à cyprès, fortune installée, l'autorité d'un grand-père admiré avant la détestation. Puis Papa meurt, un Calvino dédicacé noyé avec le père dans le bleu d'été. Maman, infirmière, roturière française mal accueillie par la doyen italien, est cette ombre dans le récit, tâche placée derrière le fantôme du père disparu.

Alexandre, dès lors, est seul, même quand il se marie à Bianca, même quand il aime Laure, même avec ses enfants à qui il refuse la paternité... car le destin lui a refusé celle du noyé. Les enfants grandis, il le paiera. Seul... avec les deux amis, Louis et Jacques. "Toi papa, tu vis dans un film de Claude Sautet sous-titré en italien". Il y a de cela en effet, dans la vie d'Alexandre. Du Claude Chabrol aussi pour la peinture au gris métal d'une certaine bourgeoise, ici italienne.

Qui est Sandro au final ? Un homme. Qu'Amanda Sthers décrit avec précaution, avec talent et style, une certaine empathie même, non sans éviter le coup de pinceau facile, l'étiquetage du cliché, colle forte : homme marqué par l'orphelinat du père, l'autorité du grand-père, son château en Italie, petit Hamlet de Porto Ercole. Un parisien aussi, jeune bourgeois politisé à gauche dans la ferveur des années 60, attaché à ses petits plaisirs, un coureur de jupons fixé sur l'amour de Laure. Alexandre ressemble beaucoup d'ailleurs au Paul Dédalus d'Arnaud Depleschin. Un autre homme... perdu, et pas vraiment aimable.

On se demande ce qui fonde ce roman, ce qu'Amanda Sthers cherche à dire, d'où lui est venue l'inspiration, quel "Alexandre", quels "Alexandre"(s) elle a connu(s) et souhaita alors fixer sur quelques 250 pages. On se demande...


Thomas Roman
( Mis en ligne le 19/09/2016 )
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